
Celle des écoles agro-pastorales est fixée au 3 octobre.
Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Kinane Ag Gadeda,
l’a rappelé lundi lors d’une interview accordée à un organe de presse de la
place. Cette nouvelle a surpris beaucoup de nos compatriotes alors que la
décision date du 29 septembre 2021.
Abdoulaye Allawo, enseignant à l’école fondamentale privée «Maliba» à
Magnambougou-Projet, estime que la rentrée au mois de septembre est conforme à
celle de plusieurs pays voisins, dont la Côte d’Ivoire. Il salue l’engagement
du gouvernement de la Transition qui fournit de gros efforts pour redynamiser
l’école malienne. Cependant, Hamadoun Cissé, professeur d’anglais dans un lycée
privé de Bamako, dit ne pas être psychologiquement prêt pour la rentrée du 16
septembre.
Même son de cloche du côté de ce chauffeur d’un service public qui a
requis l’anonymat. «En tout cas, moi je vais amener mes enfants à l’école en
octobre. Je ne serai pas prêt en septembre», réplique-t-il. «Les enfants n’ont même pas eu le temps de
profiter des vacances », soutient son ami comme pour dire que le
gouvernement doit repousser la date de la rentrée. Kalil Cissé est le coordinateur des écoles privées du Quartier-Mali.
Il
confirme que la date prévue pour la rentée scolaire est issue de la décision
n°002042 en 2021. Pour lui, l’interview de Kinane Ag Gadeda vient juste actualiser la
décision du département de tutelle.
«C’est une date qui est déjà calée, ça ne
doit pas changer», insiste-t-il. Selon lui, le respect de cette date permettra
de rehausser le niveau des enfants. Parce que, renchérit-il, ces derniers vont
apprendre sur une longue période. «On pourra au moins avoir les 36 semaines de
cours exigés pour une année normale», estime le coordinateur des écoles privées
du Quartier-Mali.
Un membre de la Synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15
octobre 2016, sous anonymat, se dit étonné des réactions négatives de ses
compatriotes sur les réseaux sociaux. Concernant un probable boycott de la
rentrée scolaire par la Synergie des syndicats de l’éducation, il assure que les enseignants sont prêts à
accompagner la décision des autorités.
Parce que, justifie-t-il, la grève a été suspendue depuis le 10 janvier
2022 au lendemain de l’embargo imposé par la Communauté économique des États de
l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). En ce qui concerne l’application de l’article
39, le syndicaliste affirme que la Synergie y tient ardemment. Une rencontre
initiée par le gouvernement qui devait se tenir avec plusieurs syndicats de
l’éducation lundi dernier au ministère du Travail, de la Fonction publique et
du Dialogue social, a été reportée à une date ultérieure.
Dans son interview, le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale affirme que les établissements privés et publics sont tenus de respecter cette date officielle. Et de prévenir que des mesures seront prises contre les contrevenants conformément à la loi en vigueur.
Mohamed DIAWARA
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