Notre compatriote, Yaya Coulibaly pose avec le directeur du festival
«Nous avons l’immense plaisir de vous informer
que Yaya Coulibaly, maître marionnettiste et fondateur de la Compagnie Sogolon
vient de recevoir une distinction aux Journées théâtrales de Carthage», ainsi
parlait Facinet Coulibaly, manager de l’artiste». Cette reconnaissance qui
figure dans la section «Hommages et consécrations» de l’événement, lui a été
décernée en raison de «son apport inestimable au théâtre africain».
Les organisateurs ont estimé que Yaya
Coulibaly fait partie des plus grands marionnettistes de son époque, héritier
d’une riche collection qu’il continue à entretenir et promouvoir avec un talent
irréprochable. Un immense honneur pour toute l’équipe de la Compagnie Sogolon
qui en profite pour inviter l’ensemble des amoureux de l’art de la marionnette
à la 1ère édition du Festival international Sogobo de Bamako qui aura lieu en
mai 2024.
Ce dessinateur formé également à l’Institut
national des arts (Ina) de Bamako, puis à l’École internationale de marionnette
de Charleville-Mézières en France, se révèle aujourd’hui comme l’un des
marionnettistes africains les plus reconnus à travers le monde. À Paris, en
France, il fréquente les ethnologues comme notre compatriote Youssouf Tata
Cissé et les Français : Germaine Dieterlen, Marcel Griaule, Jean Rouch et
participe activement à la construction des savoirs occidentaux sur les sociétés
traditionnelles d’Afrique de l’Ouest.
Yaya Coulibaly se dit investi d’une mission :
transmettre la science du masque et de la marionnette aux plus jeunes et tenter
de porter au monde entier cette culture. Dans ce dessein, Yaya Coulibaly a
adapté les représentations de cet art à la scène à l’italienne. Et bien lui en
a pris puisqu’il a présenté son spectacle à Paris, Londres, Madrid, Berlin,
Stockholm, New York, Sidney, Pékin, Brasilia...
L’originalité des masques et des marionnettes
du Mali combinée au talent de Yaya lui vaut de nos jours une solide renommée
internationale et participe à la diffusion de son art qu’il partage avec la
plus grande générosité. Très habile, ce génie des marionnettes a le don de
faire passer des messages à travers ses marionnettes. S’inspirant des contes et
leçons de morale, tirés des fables, Yaya Coulibaly met en avant les valeurs qui
lui sont chères : le courage, l’amour et la prospérité à travers le jeu de ses
marionnettes.
Homme de conviction, grand défenseur de la
liberté individuelle et collective, il ne cesse de vilipender la guerre et les
extrémismes (ce qu’il nomme «les gangrènes» contemporaines) dont il a une
sainte horreur. Éternel enfant, voyageur infatigable, il définit le
marionnettiste comme un scientifique, un historien, un thérapeute, un
géomancien, un sorcier, un guérisseur, un formateur, un enseignant au service
de la vie.
Père de famille, ce magicien des marionnettes s’est aussi donné du temps pour transmettre ses connaissances à ses enfants, en vue d’assurer la relève : «Je considère les marionnettes comme des objets de valeur et qu’il faut transmettre aux jeunes générations».
Youssouf DOUMBIA
Dans le cadre des activités de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé et sa collègue de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sal.
La Population de Tombouctou était encore au rendez de 19 heures, mercredi dernier, au terrain municipal de la ville, pour suivre le passage des troupes de Dioïla et Mopti. C’est la Région de Dioïla qui était en première position..
En marge de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, le Consortium Fonds africain pour la culture (ACF)/ Fonds Maaya, a organisé hier une table ronde au village artisanal de la Biennale. Elle était coanimée par le critique d’art Chab Touré, le président de la Fédération du Mali, .
Dans le cadre du programme d’activités de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, l’ancien ministre de la Refondation de l’État, Mohamed S. Coulibaly et Dr Banzoumana Traoré de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ont animé, .
La Maison africaine de la photographie (MAP), en partenariat avec l’artiste photographe Mahamadou Sangaré dit Tyler Sang, a procédé, samedi dernier, au vernissage de l’exposition photographique intitulée : «Au cœur de la rue». C’était en présence du secrétaire général du ministère.
L’Association culturelle Côté cour a restitué, le week-end dernier à son siège à Djikoroni Para, les résultats de la phase pilote du projet «Éclat de plume-jeune public»..