C’était en présence de la représentante
adjointe de l’UNFPA, Anandita Philipose, du représentant du ministère de la
Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Sayon Doumbia, et de
nombreux invités.
Chaque édition de cette publication couvre et analyse les dynamiques
au niveau mondial, et met en lumière la situation des régions, des pays et des
groupes de population spécifiques, ainsi que les défis auxquels ils sont
confrontés. Le rapport de cette année, est intitulé : «Comprendre
l’imperceptible : agir pour mettre fin à la problématique négligée des
grossesses non intentionnelles».
Il souligne l’urgence et la nécessité de
prendre les mesures nécessaires pour prévenir les grossesses non
intentionnelles. En effet, à l’échelle mondiale, on estime que chaque année, la
moitié des grossesses, soit 121 millions, ne serait pas le fruit d’un choix
délibéré. 60% de ces grossesses se terminent par des avortements dont environ
45% se déroulent dans des conditions non propices, augmentant le risque de
décès maternel. On estime que 5 à 13% des décès maternels surviennent suite à
un avortement.
Tout ceci impacte la capacité des pays à mettre le plan d’action
de la Conférence internationale sur la population et le développement en vue
d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). La représentante
adjointe de l’UNFPA a expliqué que bien que la problématique des grossesses non
intentionnelles soit reconnue comme un problème mondial, elle reste davantage
prononcée dans les pays en développement où, les droits des femmes et des
filles en matière de santé sexuelle et reproductive sont souvent bafoués.
Pour Anandita Philipose, à travers le rapport de cette
année, l’UNFPA souligne la nécessité de faire respecter le droit universel des
femmes à avoir : le nombre d’enfants qu’elles souhaitent. Le rapport
présente également des solutions qui sont déjà à portée de main, tout en
soulignant la nécessité d’une approche holistique et intégrée de la question.
Son lancement sera l’occasion de faire une analyse holistique et intégrée des
grossesses non intentionnelles au Mali.
Selon la représentante adjointe de l’UNFPA, cette
problématique est en lien direct avec les trois résultats transformateurs de
l’UNFPA que sont zéro besoin non satisfait en matière de planification
familiale, zéro décès maternel évitable et zéro violence basée sur le genre
(VBG) et pratiques néfastes, dont les mariages d’enfants et les mutilations
génitales féminines. Anandita Philipose estime aussi que pour faire face aux
grossesses non intentionnelles, il faut un processus réel et durable qui dépend
largement de l’élimination des inégalités entre les sexes et de toutes les
formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que de la transformation
des structures sociales et économiques qui les entretiennent.
Pour sa part, Samballa Mady Kanouté a indiqué que ce
lancement est l’occasion pour faire la lumière sur les défis liés à la
problématique des grossesses non intentionnelles des femmes et d’y trouver des
solutions adéquates. Il a salué l’appui de l’UNFPA pour l’accompagnement des
femmes dans tous les domaines, avant de réitérer l’engagement de son
département à toujours œuvrer pour le bien-être de la femme.
Le témoignage poignant d’une femme qui a contracté des grossesses non intentionnelles ému aux larmes certains. Les panels animés par d’éminentes spécialistes sur les grossesses non désirées ont été aussi des temps forts de la cérémonie.
Amsatou Oumou TRAORE
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