
Le président de la Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, Ousmane Issoufi Maïga a présenté hier aux membres du gouvernement, l’évolution de sa mission afin de recueillir leurs réactions pour amélioration. Cette séance d’interactions, tenue à la Primature, était présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga.
Pour l’occasion, le Président de la Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale dira que cette présentation vise à faire le point des travaux devant le gouvernement. Elle intervient, a ajouté Ousmane Issoufi Maïga, à une étape charnière de la mission de la Commission. «Nous sommes de nouveau devant vous pour vous entretenir de l’évolution de notre mission qui s’achève le 30 juin prochain, conformément au décret 2025-0230-PT-RM du 4 avril 2025, par lequel le Président de la Transition avait voulu nous renouveler sa confiance et nous permettre d’approfondir le travail conformément à ses orientations», a-t-il souligné.
L’ancien Premier ministre est revenu sur les différentes étapes du processus à savoir le Dialogue inter-Maliens, la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale et celle chargée de la rédaction du projet. Selon lui, à toutes ces étapes, le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta a rappelé la raison d’être et la finalité de leur mission. C’est pourquoi, Ousmane Issoufi Maïga dira ceci : «Nous y travaillons ainsi depuis bientôt un an. Nous gardons en mémoire les souvenirs de la rencontre précédente à la Primature entre le gouvernement et la Commission.
C’était le mardi 25 février dernier». Avant d’affirmer que c’était un exercice de restitution des travaux sur l’avant-projet. «Depuis ce jour, nous avons eu dans la foulée avec les autres institutions de la République, les forces vives de la Nation, les personnes ressources, les contributions nouvelles en vue d’affiner la rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale», a expliqué le président de la Commission, qui n’a pas occulté l’apport de nos compatriotes établis à l’extérieur, sous la houlette des ambassades et consulats. Pour lui, c’est une lumière supplémentaire. «Ainsi, le projet sur lequel nous travaillons se trouve consolidé sur la base des nouvelles contributions», a indiqué Ousmane Issoufi Maïga.
«Cela devra nous permettre de proposer au Chef de l’État, à travers lui le peuple malien, une nouvelle architecture de paix, de sécurité, de réconciliation nationale, de cohésion sociale et de vivre ensemble», a soutenu le président de la Commission. À son avis, la Charte contribue à l’éveil de conscience, à la moralisation de la République et à la reconstruction nationale dans la paix. Cette Charte constitue, a fait remarquer Ousmane Issoufi Maïga, un guide pour le renforcement de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de l’unité nationale.
Après la présentation succincte du projet de Charte, le Chef du gouvernement a félicité les membres de la Commission pour la qualité des différents documents exposés.
«Nous venons d’assister à une brillante présentation de différents documents suivis d’échanges fructueux avec les membres de la Commission sur la dernière mouture du projet en vue de son amélioration avant sa transmission au Président de la Transition», s’est réjoui le Général de division Abdoulaye Maïga. Il a fait le même constat pour la démarche participative et inclusive adoptée par cette équipe de rédaction.
Le Premier ministre s’est dit convaincu que c’est un projet aussi important et sensible devant aboutir à la paix et à la réconciliation nationale dans notre pays. Il a rappelé que la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale résulte de la volonté du Président de la Transition de faire de la paix et de la réconciliation, le socle de la stabilité de notre pays.
À ce propos, le Premier ministre a salué le Chef de l’État pour son leadership et sa clairvoyance d’accorder à nos valeurs sociétales, à savoir le vivre ensemble, l’amour de la patrie et la protection du patrimoine national, toute leur place. Aussi, a souligné Abdoulaye Maïga, ce projet de Charte est destiné à jeter les bases d’une nouvelle ère de concorde, d’entente, de sécurité, de valorisation de nos us et coutumes. Il a promis qu’après son approbation, le gouvernement prendra toutes les dispositions pour la mise en œuvre de cette Charte.
Namory KOUYATE
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