Cette rencontre, organisée dans le cadre des festivités du 8 mars,
avait pour thème : «Femmes, actrices incontournables de la paix, la sécurité,
la cohésion sociale et la réconciliation au Mali : Rôle et défis». L’ouverture
de la session était présidée par la représentante du président du CNT, Mme
Diarra Raky Talla. C’était en présence de la Porte-parole des femmes membres du
CNT, Nana Aïcha Cissé et de nombreuses autres personnalités.
L’objectif de
cette conférence était de «contribuer au renforcement de la sécurité, la paix,
la cohésion sociale et la réconciliation au Mali». Les sujets traités par des éminentes
expertes étaient relatifs à la condition et à la lutte de la femme pour son indépendance,
son autonomie mais surtout pour la place qui lui revient de façon générale dans
la société.
La représentante du président
du CNT a salué le courage de toutes les femmes qui n’ont jamais été en marge de
toutes les activités en lien avec le contexte actuel du pays. Le contexte du
Mali en quête de son indépendance renouvelée, de changement, de recherche de
valeurs, d’une meilleure éducation et surtout de sécurité. Pour étayer ses
propos, Mme Diarra Raky Talla rappellera que les femmes se sont battues durant
des années pour arracher leurs places au sein du Comité de suivi de l’Accord
(CSA). «On ne leur a pas donné les places.
Les femmes se sont battues
pour participer au combat pour la paix et la réconciliation et elles ont fait leurs preuves», a-t-elle
insisté. Par ailleurs, Mme Diarra Raky Talla a souhaité que cette conférence
donne une impulsion nouvelle pour la reprise du dialogue entre les frères
maliens au sein du CSA. Elle a ensuite encouragé les femmes à continuer leur
combat pour la liberté et le changement au Mali, pour le Mali Kura.
L’ancienne
ministre du Travail et de la Fonction publique a exhorté les femmes à soutenir
le projet de Constitution, en l’adoptant et en la vulgarisant pour l’achèvement
de l’ensemble du processus de réformes. Ces réformes dont la finalité est la
stabilité et le changement au Mali ont notamment permis la création de
l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), la militarisation de
la police, la réorganisation territoriale.
De son côté, la Porte-parole des femmes membres du CNT a souligné que malgré la reconnaissance du rôle indiscutable que les femmes jouent dans la préservation de la paix et le développement, leur participation reste très limitée dans les équipes de médiation, de recherche de la paix et de dialogue tant aux niveaux national, régional qu’international, alors qu’elles sont des actrices incontestables du changement.
«Il est crucial d’assurer la pleine participation des femmes dans les processus de paix à tous les niveaux», a plaidé Nana Aïcha Cissé.
Jessica K. DEMBELE
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