
Le colonel Abdoulaye a effectué le voyage en compagnie de quatre membres de son gouvernement dont celui en charge de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré.
L'ouvrage se dresse majestueusement aux environs immédiats des chutes naturelles de Gouina, situées dans la Commune de Diamou (Kayes) et à 53 km en aval de la confluence Bafing-Bakoye, à Bafoulabé. Sa capacité installée est de 140 mégawatts (MW). La centrale utilise les sorties du barrage de Manantali en amont. Un déversoir de 1,230 m de long construit juste au-dessus de la cascade dirige l'eau dans un canal qui alimentera la centrale. L’ouvrage comprend également une ligne de transport 225 kv de 60 km pour l’évacuation de l’énergie produite.
Cette gigantesque infrastructure a coûté environ 284 milliards de Fcfa dont 248 financés grâce à un prêt contracté solidairement par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal auprès de la banque chinoise de promotion des exportations, Eximbank de Chine. C'est également un groupe chinois, en l'occurrence Sinohydro, qui a exécuté les travaux en 5 ans.
La mise en service du complexe de Gouina est un « moment fort dans la vie de l’OMVS », selon le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga. Il a souligné qu’avec la présente réalisation, l’Organisation « vient d’aménager près de la moitié de ses sites de barrages hydroélectriques. Et cet ouvrage est considéré comme un maillon de ce qu’on appelle les ouvrages de seconde génération ».
Sa production associée à celle de la centrale de Félou augmentera la capacité de production de Manantali de 200 à 340 MW. Pour faire transiter l’énergie de Gouina, l’OMVS a mis en place un projet dénommé Manatali II. Il vise à augmenter la capacité de transit de l’énergie, favoriser les échanges d’énergie dans le cadre du marché d’énergie sous-régionale et renfoncer les capacités de la SOGEM.
Le colonel Abdoulaye Maïga a encouragé les instances de l’Organisation à diligenter les travaux de ce projet, avant de rendre un « vibrant hommage » aux populations, sans lesquelles le barrage de Gouina n’aurait pas vu le jour. Il a magnifié leur sens du patriotisme pour avoir accepté de céder leurs terroirs. Le projet a, en effet, nécessité le relogement de 104 ménages en juin 2018. Le maire de Diamou, Habib Diakité, a confirmé que les ménages affectés ont été tous relogés.
Auparavant, le président du Conseil des ministres de l’OMVS, le sénégalais Serigne Mbaye Thiam, a soutenu que l’Organisation est surtout une « communauté de volonté et d’aspirations pour une conservation qualitative de la vie de nos populations ». Au nom de ces homologues, il a exprimé sa reconnaissance à la nation malienne dont le « peuple accorde sa légendaire « djatiguiya » aux ouvrages de Manantali, de Félou et de Gouina ».
Le complexe hydroélectrique de Gouina est le quatrième ouvrage réalisé par l’OMVS depuis sa création en 1972, après le barrage hydro-électrique Manantali au Mali, le barrage anti-sel de Diama au Sénégal, et la centrale hydro-électrique de Félou. Ces ouvrages assurent une maitrise partielle du fleuve et donc une disponibilité permanente de l’eau qui permet de satisfaire notamment les besoins énergétiques, la fourniture d’eau potable et l’agriculture irriguée, transport.
I. DEMBELE
Issa DEMBELE
Après avoir passé deux jours dans la Région de Ségou, le Premier ministre est allé hier au contact de la population de Dioïla. Un honneur pour le Banico, où la dernière visite d’un Chef de gouvernement remonte à 2005..
Avec une capacité de 15.000 places, ce stade peut accueillir à nouveau les compétitions nationales et internationales.
«Nous sommes contents parce que nous rêvions de ce vestibule, depuis des années. Nous avons même jeûné pour l’avoir». Ces mots de Oumar Togora, prononcés au nom des légitimités de la Région de Ségou, en dit long sur le besoin d’un cadre dédié aux activités des garants des valeurs .
Le déplacement du Chef de gouvernement est en soi un événement. Et quand il vient avec des solutions concrètes aux préoccupations de ses hôtes, l’évènement s’inscrit dans les annales. Sans surprise, la 4è région et ses environs ont réservé un accueil exceptionnel au Général de divi.
Le coût du projet est de 33,47 milliards de Fcfa, financés par la Coopération allemande à travers la KFW. Il permettra d’augmenter la production des petits agriculteurs des zones de Niono, N’Débougou et Kouroumari par la réhabilitation des périmètres d’irrigation agricoles.
Le démarrage imminent des travaux d’une nouvelle tour et d’un nouveau bloc technique marque une étape significative dans le projet de modernisation de cette plateforme considérée comme la vitrine de notre pays. Le coût de l’investissement est de 4,46 milliards de Fcfa, financés par l’A.