
La Biennale renforce les liens d’appartenance à un destin commun entre les populations de nos villes, villages, fractions
Au total, ils sont 7 cercles, notamment Ansongo, Bourem, Almoustrat, Gao, Bamba, Tessit Djebock à s’affronter dans des disciplines comme la pièce de théâtre, le solo de chant, le cœur, l’ensemble instrumental et la danse traditionnelle. La Biennale artistique et culturelle a pour objectif d’assurer un meilleur ancrage dans les valeurs de réconciliation et du vivre-ensemble, mais vise aussi à célébrer les idéaux du vivre-ensemble et de la cohésion sociale à travers des activités éducatives, socio-culturelles, artistiques, sportives et mémorielles. Ce, en vue de sensibiliser les acteurs nationaux et internationaux sur le processus de réconciliation et de paix.
La Biennale permet aussi le renforcement des liens d’appartenance à un destin commun entre les populations de nos villes, villages, fractions, quartiers travers le brassage culturel, la valorisation de notre patrimoine immatériel et l’expression de notre riche diversité artistique et culturelle. C’est aussi le lieu pour sélectionner les meilleures œuvres et les talents les plus aiguisés qui permettent de représenter de façon valable et honorable comme par le passé la Région de Gao dans ce qu’elle a en termes de potentiels culturels lors du rendez-vous à Tombouctou en décembre prochain.
Pour le directeur régional de la culture de Gao, Abdoulaye Bocoum, la phase régionale demeure une compétition certes, mais elle ne doit pas faire oublier qu’avant tout c’est un moyen fédérateur où se côtoient tamasheqs, Songhoy, arabes, maures, peuls, bozos, dogons, bambaras, etc. Il a invité les festivaliers à garder à l’esprit que les nations les plus fortes se sont appuyées sur leur culture pour se mettre au diapason du progrès.
Quant au directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Gao, il a déclaré que l’organisation de la Biennale artistique et culturelle traduit la volonté du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, de faire de cet événement le cœur des stratégies et processus de développement du pays. Pour Mamadou Diakité, ce qui justifie que 2025 a été décrété Année de la culture et la mise en œuvre du projet «Culture Mali 2025», porté par le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme sous le leadership du ministre Mamou Daffé. L’engagement de ce dernier pour l’art et la culture n’est plus à démontrer, a souligné le représentant de l’exécutif régional.
L’administrateur civil Mamadou Diakité a aussi adressé ses vifs remerciements à l’ensemble des membres de la commission d’organisation, aux autorités administratives, aux collectivités régionales et locales et en particulier à la direction régionale de la culture pour leur implication dans la forte mobilisation à la cérémonie, avant d’inviter les acteurs culturels à une prise de conscience, à l’union sacrée autour de la chose commune, la Région de Gao.
La Semaine régionale de Gao a démarré en présence des préfets des 7 cercles en lice, du président de la délégation spéciale du Conseil régional, du maire de la Commune urbaine de Gao et des opérateurs économiques de la région. Les déplacées internes de Mondoro étaient au rendez-vous.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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