
La saison d’hivernage a été caractérisée par une pluviométrie, largement excédentaire, bénéfique pour les irrigations
L’Office du Niger (ON) a tenu vendredi dernier dans ses locaux, la 55è session ordinaire de son conseil d’administration sous l’autorité de Badara Aliou Traoré, Président directeur général (PDG). Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné, entre autres, le programme annuel d’entretien du réseau hydraulique 2025, le plan de campagne agricole 2025/2026 et le budget de l’exercice 2025, le plan annuel d’audit et le plan de recrutement 2025.
La campagne 2024/2025 est en cours dans les différentes zones de l’Office du Niger. Si la saison d’hivernage a été relativement calme sur le plan sécuritaire, la persistance de poches d’insécurité a rendu laborieuse, voire impossible, la mise en valeur de certaines parcelles, selon le PDG de l’ON.
Badara Aliou Traoré a expliqué que la saison d’hivernage a été caractérisée par une pluviométrie, largement excédentaire, bénéfique pour les irrigations mais ayant causé des cas d’inondations de parcelles.
À cela s’ajoutent la faiblesse de la quantité et la distribution tardive des engrais subventionnés, le retard accusé dans la mobilisation de la contribution de l’État avec un impact négatif sur l’exécution des travaux d’entretien du primaire. Malgré ces difficultés, le patron de l’ON a fait savoir qu’à la date du 31 janvier 2025, grâce aux efforts des producteurs et de l’encadrement technique, la production rizicole de la saison d’hivernage 2024 est provisoirement estimée à 684.961 tonnes de paddy pour une superficie cultivée de 118.428 ha et un rendement moyen de 5,78 t/ha.
Il a aussi précisé que les activités de contre-saison se poursuivent avec l’entretien des cultures maraîchères et de diversification, l’installation et l’entretien des pépinières pour le riz ainsi que le labour, le semis et le repiquage. Sur le plan financier, au titre de l’exercice 2024 en redevance-eau, à la date du 31 décembre 2024, sur un montant total à recouvrer de 6.957.050.490 Fcfa, le montant recouvré est de 6.432.530.279 Fcfa, soit un taux de recouvrement de 92,40%. Les dégrèvements, essentiellement pour cause d’insécurité et d’inondation, ont porté sur 655.763.433 Fcfa.
En ce qui concerne la contribution de l’État, sur une inscription budgétaire de 5,500 milliards de Fcfa au titre du financement du Contrat-plan État-Office du Niger-Exploitants agricoles, les mandatements ont porté sur 2.499.047.075 Fcfa, soit 45,44%. Les paiements effectués sont estimés à 293.500.000 Fcfa à la date du 31/12/2024, soit 5,32% des besoins et 11,74% des mandatements. Le Premier responsable de l’ON a fait remarquer que le financement de la campagne agricole 2024/2025, qui repose essentiellement sur ces deux sources, n’a pas été assuré à hauteur de souhait.
Dans son allocution, Badara Aliou Traoré s’est attardé sur les objectifs de production de la campagne agricole 2025/2026 : 917.028 tonnes de riz paddy avec un rendement moyen de 6,45 t/ha sur une prévision de mise en valeur de 142.276 ha, 373.529 tonnes de produits maraîchers, toutes spéculations confondues, sur une superficie à emblaver de 16.039 ha, 133.726 tonnes de produits de diversification, toutes spéculations confondues, sur une superficie de 7.162 ha. Pour atteindre ces objectifs, le PDG de l’Office a informé qu’un accent particulier sera mis sur la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et la fourniture d’un service de l’eau de qualité avec l’entretien adéquat des infrastructures hydrauliques.
Badara Aliou Traoré n’a pas caché les défis majeurs qui contrarient fortement l’augmentation et la valorisation des productions agricoles. Il s’agit, entre autres, de la faiblesse du rythme des aménagements hydro-agricoles de la faiblesse des ressources financières pour faire face aux besoins réels d’entretien des infrastructures hydrauliques, de l’insuffisance de la main d’œuvre agricole, du sous-équipement des exploitants, de l’absence d’unités de transformation-conservation des produits Agricoles.
Pour faire face à ces défis majeurs, le PDG a informé de l’élaboration d’un document portant vision globale de développement de la zone Office du Niger dont l’objectif est de faire de l’Office du Niger, à l’horizon 2050, le centre de la souveraineté alimentaire du Mali en transformant sa zone d’intervention en «le plus grand complexe agroindustriel de l’Afrique de l’Ouest». Il a salué les efforts louables consentis par l’État, en termes de financement des activités et de sécurisation des zones de production de l’Office du Niger. Sans oublier, les producteurs de l’ON, les Forces armées maliennes et les partenaires techniques et financiers.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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