
Les participants après la cérémonie d’ouvrerture de la rencontre
Organisée par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif-Mali), en collaboration avec le Groupement dembs associates sarl, le Cabinet PYRAMIS Audit & Conseil et le Programme d’appui structures de gouvernance (PASG), la rencontre a enregistré outre la présence des membres du cabinet du gouverneur, le Préfet du Cercle de Ségou, Daouda Diarra, le maire de la Commune urbaine de Ségou Nouhoun Diarra, le président de la Centif, Idrissa Mahamar Haïdara et le coordonnateur du PASG, Moussa Somboro.
Destinée aux autorités d’enquêtes et de poursuites, la rencontre de trois jours vise à outiller suffisamment les parties prenantes à la LBC/FT afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle. Il s’agit en particulier de renforcer les compétences des autorités d’enquêtes et de poursuites pour mener de façon efficace les enquêtes financières, la confiscation des avoirs et le développement de l’entraide judiciaire. Le coordonnateur du PASG a souligné que la tenue de la rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PASG. Moussa Somboro a rappelé que le PASG a été mis en place par le gouvernement du Mali et la Banque africaine de développement (BAD) dans le souci d’améliorer la gouvernance et la gestion des finances publiques du pays. «Le renforcement des capacités est plus que jamais crucial, car les défis auxquels notre pays est confronté, notamment dans le cadre de la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites exigent des compétences pointues et une adaptation constante aux nouvelles réalités», a-t-il. Et de souligner que la présente thématique permettra sans doute de contribuer efficacement à la lutte contre le BC et le FT.
À sa suite, le président de la Centif a rappelé que le Mali a procédé à sa première évaluation nationale des risques de BC/FT en 2018 et a fait l’objet d’une deuxième mutuelle par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) qui est l’organisme régional de type Gafi dont le Mali est membre. Ces évaluations, a-t-il dit, ont fait le constat de progrès notables enregistrés par notre pays par rapport à la première évaluation intervenue en 2008. «Ainsi, en 2019 l’évaluation mutuelle a conclu que plus de la moitié des recommandations étaient conformes ou largement conformes au plan technique, néanmoins l’efficacité demeurait encore un défi. Parmi les actions recommandées de ces évaluations, figuraient en bonne place la sensibilisation des acteurs et le renforcement de leur capacité», a-t-il expliqué.
Soulignant que la présente session s’inscrit dans ce cadre. Idrissa Mahamar Haïdara a salué la BAD qui finance cette session pour les appuis constants et multiformes en faveur de notre pays et pour sa contribution à l’exécution en temps utile de ces plans d’actions. Le maire en prenant la parole a exprimé toute leur reconnaissance au PASG, financé par le groupe de la BAD, pour son engagement constant aux côtés du Mali pour le renforcement de l’État de droit et de la bonne gouvernance. Il a souligné que le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme représentent, aujourd’hui, une menace sérieuse pour la stabilité économique, la sécurité nationale et la paix sociale. Ils fragilisent nos institutions, minent la confiance des citoyens et mettent en péril le développement durable.
Face à ces défis, Nouhoun Diarra a souligné l’impératif de renforcer les capacités des acteurs chargés de l’application de la loi et de la poursuite judiciaire. Au nom de la Commune urbaine de Ségou, il a réaffirmé leur engagement à accompagner toutes les initiatives qui concourent à la consolidation de la sécurité, de la justice et de la bonne gouvernance.
Pour sa part, le gouverneur a assuré son engagement indéfectible. «Le combat qui nous réunit aujourd’hui n’est pas un combat ordinaire. Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ne sont pas seulement des crimes financiers abstraits. Ce sont des armes invisibles qui alimentent les mafias, nourrissent la corruption et financent les groupes terroristes qui ensanglantent nos nations. L’argent sale corrompt nos valeurs, affaiblit nos institutions et menace l’économie nationale», a dit le Commissaire général de Brigade de police, Soulaïmane Traoré.
Il a salué le leadership et l’engagement constant de la Centif grâce auxquels notre pays continue de préserver sa crédibilité internationale et demeure, jusqu’à présent, à l’abri de la liste rouge du Gafi. Le gouverneur de la rRgion de Ségou a exhorté les participants à être attentifs, disciplinés et engagés.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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