Sa conseillère spéciale, Assa
Badiallo Touré, a inauguré en fin de semaine dernière près de 12 forages au
profit notamment des populations de près d’une dizaine de localités, dont des
écoles, un jardin d’enfants et une église. Nara a bénéficié de cinq
forages, dont deux à Dogofry, un à Fogoty, un à Kaloumba et un Centre de santé
communautaire (CSCom) de Goumbou. L’accès à l’eau potable a toujours été la
préoccupation majeure des habitants de ces zones bénéficiaires. Ces forages qui
ont une capacité de 10.000m3, réduiront ce stress hydrique. Ils peuvent par
exemple assurer les besoins en eau pour 5.000 personnes. Le tout est alimenté
par quatre panneaux solaires. 100 familles démunies de Nara ont également reçu
des vivres. Il s’agit de 50 kg de riz, 50 kg de mil, 25 kg de sucre et un bidon
d’huile de 20 litres.
Là, les attributaires comme le personnel médical du CSCom
de Goumbou n’a pas manqué d’exprimer sa joie d’avoir bénéficié de ce nouveau
forage. «Trouver de l’eau ici, est un parcours du combattant. Nous sommes
obligés de nous en procurer dans les villages environnants pour nettoyer les
nouveau-nés après accouchement et autres interventions médicales», a relevé
Ediou Coulibaly, aide-soignant, arborant sa blouse. Jeudi dernier, la
conseillère spéciale du chef de l’État a procédé à l’inauguration de trois
nouveaux forages pour satisfaire les besoins en eau des populations de Pampala
(Commune rurale de Sagabala dans le Cercle de Kolokani), du jardin d’enfants
Teriya de Kolokani et à l’Église évangélique protestante de Koulouba.
Jour de festivité à Pampala,
les habitants sont sortis massivement pour manifester leur joie aux
bienfaiteurs. «Grace à ce forage, la vie pourra reprendre ici. En plus
d’assurer nos besoins en eau, nous allons commencer des activités génératrices
de revenus, dont le maraîchage», a ajouté la représentante des femmes du
village, Goundo Coulibaly. En inaugurant le 130è forage à l’Église évangélique
protestante de Koulouba, le président de la Transition a résolu un problème
auquel ce lieu de culte était confronté depuis 2009, date de sa création, a
témoigné son représentant, Jean Fodié Coulibaly. C’est un acte d’amour qui,
selon lui, marquera à jamais les fidèles de ce lieu d’adoration communément
appelé «Église présidentielle».
Le lendemain vendredi, c’était
au tour des habitants de Karan (Kangaba), de Kouralé, de Niamakoro et de
Sanankoroba de recevoir les forages offerts à eux par le président de la
Transition. C’est à Karan, dans le Mandé, que le colonel Assa Badiallo a
inauguré le forage n° 131 dans la cour du second cycle. «L’accès à l’eau
potable pour les quelques 300 élèves que nous avons est très difficile surtout
en cette période de forte chaleur.
Les puits sont presque asséchés ici, mais
aussi les longues files d’attente aux bords des points d’eau constituent un
véritable challenge pour les enfants», a témoigné le directeur du Groupe
scolaire B du second cycle de Karan, Ousmane Keita, pour magnifier l’intérêt de
cette réalisation.
À Kouralé (Kati), quartier
périphérique de Bamako, la pénurie d’eau potable est constante. «Ces 3.000
habitants se contentent de trois forages appartenant à des bonnes volontés qui
acceptent de partager la précieuse ressource. Ça ne suffit pas pour tout le
monde. On a encore besoin de plus de forages», a relaté la ménagère Assétou
Diarra.
Les forages n° 133 et 134 ont
été respectivement inaugurés à la Grande mosquée de Niamakoro et dans la cour
du programme SOS Village d’enfants de Sanankoroba. Ses habitants, 129 enfants,
ont désormais accès à l’eau potable et une meilleure hygiène, a noté le
représentant de son directeur. Selon Aliouma Dao, la population de Sanankoroba
qui manque d’eau potable, pourra en profiter.
L’inauguration de ce 134è forage
met fin à une tournée d’une dizaine de jours durant laquelle 33 forages ont été
inaugurés dans les Régions de Kita, Kayes, Nioro, Nara, Koulikoro et le
District de Bamako, s’est réjouie la conseillère spéciale du président de la
Transition. Selon le colonel Assa Badiallo Touré, la réalisation de ces
ouvrages destinés à réduire le stress hydrique des couches et localités
défavorisées témoigne de l’attachement du chef suprême des armées à la justice
sociale, à l’égalité et à l’équité entre tous les filles et fils du pays.
Assurant que le chef de l’État n’oubliera personne dans ses œuvres sociales,
l’officier supérieur a promis de transmettre toutes les préoccupations
exprimées à qui de droit.
Envoyé spécial
Oumar SANKARÉ
Oumar SANKARE
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