
« La cérémonie de remise officielle du projet final de la Charte a été un moment crucial, mais pas le dernier dans l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation », a déclaré Ousmane Issoufi Maiga, président de la Commission de rédaction du projet de Charte.
Initié en février 2024 à Koulouba, ce processus inclusif a mobilisé les forces vives du Mali à travers le pays et sur les cinq continents, impliquant missions diplomatiques, représentants de l'Etat et universités. Le Centre international de conférence de Bamako (CICB), proposé pour être renommé Centre international de la Paix, a été un lieu clé de ces consultations.
Ce document, fruit de mois de recherches, débats et introspections sur l’histoire et la culture maliennes, comporte 16 titres, 39 chapitres et 106 articles. La Charte incarne une vision d’un Mali souverain, réconcilié et tolérant, reposant sur des principes démocratiques, l’État de droit, la justice sociale et la bonne gouvernance. Elle promeut des valeurs comme le dialogue, le pardon, la solidarité, l’hospitalité et le patriotisme, tout en prônant des mécanismes endogènes de résolution des conflits.
« La première phrase du préambule de la Charte souligne la fierté du peuple malien d’être l’héritier d’une histoire millénaire », a ajouté Ousmane Issoufi Maiga. Le Président de la Transition a souligné « la volonté d’aller vers une nation réconciliée et tournée vers le développement ». Il a salué la contribution des forces de défense et de sécurité dans la stabilisation du pays, face aux défis géopolitiques et aux menaces contre la souveraineté.
La Charte vise à renforcer la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble, tout en promouvant une jeunesse consciente et engagée. Malgré les défis politiques, économiques, sociaux et environnementaux, ce document aspire à guider le Mali vers une société juste, équitable et débarrassée des discriminations.
Une profonde gratitude a été exprimée aux équipes ayant contribué à sa rédaction, pour leur expertise et leur persévérance. « Des décisions courageuses au sommet de l’État et des sacrifices à tous les niveaux seront nécessaires pour sa mise en œuvre » a dit l'ancien Chef du gouvernement.
La Charte se veut un socle pour les politiques publiques et un guide pour les institutions, les autorités traditionnelles, la société civile et chaque citoyen, dans la quête d’un Mali uni et apaisé.
Oumar SANKARE
La capitale malienne abrite, à partir de ce lundi 15 septembre, la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE). La cérémonie de lancement se tiendra au Centre international de conférences de Bamako (CICB) autour du thème : « Héritage culturel : facteur de paix et de co.
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
La Cour constitutionnelle a déclaré, lundi dernier, à travers un arrêt la loi n°2024-38/CNT-RM du 5 décembre 2024 portant loi organique fixant le nombre des membres du gouvernement conforme à la Constitution. Cette décision fait suite à une requête du Président de la Transition à l’ins.
Les salaires des 36.151 agents non enrôlés dans le Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH) seront suspendus à compter de septembre prochain. La décision a été rendue publique le 26 août dernier par le ministère de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, dans un.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..