Cette tenue, portée lors des cérémonies universitaires, permet d’auréoler la fonction d’enseignant-chercheur
La cérémonie solennelle de remise
était présidée par le représentant du
ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ibrahima
Traoré, en présence du doyen de la FSEG, Pr Boubacar Sanogo, du président du
conseil d’université de l’USSGB, Pr Amadou Diallo, et du recteur par intérim de
l’USSGB, Pr Anna Traoré.
Le
Pr Issa Sacko de la FSEG et représentant des récipiendaires indiquera que non
seulement, c’est une joie immense de porter cette toge.
Et de dire que des toges ont été confectionnées et vont être réparties
entre une centaine de professeurs de rang magistral. Pour lui, c’est un
événement majeur, car c’est une première
au Mali. Cette tenue si convoitée représente un signe de respect, d’humilité et
de partage. Les porteurs ont atteint un degré élevé en tant
qu’enseignant-chercheur.
Le
représentant du département en charge de l’Enseignement supérieur a affirmé que
la promotion des enseignants-chercheurs au rang magistral est le fruit de
plusieurs années de travaux d’enseignement,
de recherche et de services rendus à la communauté universitaire
nationale, voire internationale, toute chose qui mérite reconnaissance et
encouragement. Pour lui, l’une des meilleures façons de les encourager est de
leur permettre de participer dignement aux cérémonies universitaires.
Cette
cérémonie qui couronne les efforts d’enseignement et de recherche des
récipiendaires de toges impose respect et rigueur, a déclaré Ibrahima Traoré,
avant de préciser que la toge est portée
lors de l’attribution de grades
universitaires et de titres honorifiques, la remise des diplômes et des prix,
les soutenances de thèse de doctorat et de mémoire de Master... Le port de la
toge universitaire lors de ces événements, notamment par les enseignants de
rang magistral, permet d’auréoler d’apparat et le prestige la fonction
d’enseignant-chercheur en général, en d’enseignant de rang magistral en
particulier. «Je vous exhorte à mériter cette tenue académique dont le port
impose respect et considération en milieu universitaire, mais également des
comportements d’éthique et de morale», a conclu Ibrahim Traoré.
Symboliquement 5 récipiendaires, dont deux femmes, ont reçu leurs toges. Fatoumata Maïga qui en fait partie a exprimé ses sentiments. «C’est une fierté pour moi en tant que femme, car en 20 ans de lutte qui m’ont permis de porter cette robe là, j’en suis fière», expliquera-t-elle. Selon elle, aujourd’hui, il y a des femmes qui n’ont pas eu cette chance. Voir une femme instruite jusqu’au doctorat et atteindre un niveau aussi élevé est une immense fierté, s’est-elle réjouie.
Maïmouna SOW
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