
Les officiels visitant les œuvres exposées au Musée national
C‘était lors d’une importante exposition dont le vernissage a eu lieu, vendredi dernier dans la salle polyvalente du Musée national.
Pour le
ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du
Tourisme, Andogoly Guindo, présent à l’occasion, ce vernissage, aux allures
singulières, met en lumière la beauté et la diversité du textile
traditionnel des communautés dogon et peule et surtout un accent particulier
sur le vivre ensemble. Les communautés de Bandiagara et de Djenné se sont
rapprochées et appréciées, grâce à la réalisation des activités du projet,
notamment l’organisation des festivités avec comme élément fédérateur le
textile.
Le
ministre Guindo a tenu à remercier le gouvernement américain à travers sa
représentation à Bamako, mais aussi le peuple américain pour son soutien
financier à travers le Fonds des ambassadeurs pour la préservation de la
culture (AFCP). Un soutien de cette envergure mérite d’être salué à sa
juste valeur. L’exposition
intitulée : «Conservation, revitalisation et valorisation du textile au
centre du Mali : cas des localités de Bandiagara et de Djenné» est
destinée à faire voir le textile de ces différentes contrées, mais surtout à
partager avec l’ensemble des communautés maliennes.
Elle met l’accent sur les objets issus d’une série d’activités autour du textile traditionnel peulh et dogon comme le concours de tissage, de teinture «bogolan», de filage, d’identification des motifs sur le textile traditionnel et la typologie des tissus traditionnels dogons et peulhs.
Les perles, les bracelets, les colliers portés pendant les fêtes de réjouissance populaire montrent la richesse de la culture dogon et celle des peuls.
L’ambassadeur
des états-Unis au Mali, Mme Rachna Korhonen estime que ce projet vise à
«assurer la sauvegarde des traditions et pratiques liées aux textiles maliens»,
ainsi que le transfert de ces connaissances aux générations futures. Pour la
diplomate américaine, ces traditionnels textiles maliens ont urgemment besoin
d’être conservés, protégés et restaurés en vue d’éviter leur détérioration.
Les
textiles traditionnels constituent un pont entre les civilisations et les
peuples, favorisant le dialogue et l’échange. «Ils représentent un carrefour
pertinent de dialogue interculturel», estime la
diplomate américaine. Elle ajoutera que la valorisation de ces textiles
éclaire notre avenir commun. «Nous sommes donc fiers d’être ici ensemble, pour
apporter notre contribution à cette œuvre utile.» Les
textiles exposés appartiennent aux communautés peule et dogon. Il s’agit des
pagnes teints à l’indigo avec des motifs riches et variés, tirés du terroir
pour les dogons. Ceux de la communauté peule portent sur des pagnes et des
tapis multicolores ayant un sens profond.
Il y a aussi dans cette exposition les tilibis, grands boubous de Djenné qui sont portés par les nobles pendant des cérémonies grandioses comme les mariages, les baptêmes, l’intronisation des chefs ou les jours de fête. Ces pagnes et tapis sont confectionnés par des tisserands dont les outils de travail ont été exposés. Il s’agit de la navette, de la bobine, du creux de la navette, de la broche, mais aussi du bobineur de canette, des enrouleurs, bobines et cônes, du porte-bobine, des pédales. Mais aussi du batteur, du métier à tisser, navette, chaîne du métier, trame des bandes de cotonnade, fils de tissage dur et tendre, quenouilles, cardes, coton égrainé et meules, etc.
Youssouf DOUMBIA
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