À sa sortie d’audience, la présidente de
l’association Derhane a indiqué avoir retenu du Premier ministre, un homme
assez ouvert à la diversité et à l’inclusion. «Il nous a beaucoup parlé de
l’histoire du Mali, de tous les préjugés, de tous les amalgames qu’il y avait
combattus pendant sa carrière politique», a fait savoir Diana Sididi, tout en
soulignant que le chef du gouvernement a encouragé et conseillé les membres de
l’association Derhane dans leur noble démarche.
Auparavant, la Jeune chambre internationale de
Bamako (Jci-Bamako), conduite par sa présidente 2024, Adizatou Walette
Albachar, avait été reçue par Dr Choguel Kokalla Maïga. La structure était
venue lui présenter son nouveau bureau. Au cours de cette rencontre, Adizatou
Walette Albachar a expliqué que la JCI est une organisation de jeunes citoyens,
leaders, entreprenants et entrepreneurs. Au niveau mondial, a-t-elle poursuivi,
le siège de la structure, qui est composée
de plus de 100 pays, se trouve aux États-Unis.
Adizatou Walette Albachar a précisé que la
vision de son équipe, c’est d’être le principal réseau national de jeunes
leaders. Pour y parvenir, elle dira que
la JCI Mali a pour mission d’offrir des opportunités de leadership,
d’entrepreneuriat et de citoyenneté aux jeunes afin qu’ils puissent, eux-mêmes,
opérer des changements positifs dans leurs différentes communautés. «Nos
actions de 2024 s’inscriront particulièrement dans la création d’un pacte»,
a-t-elle annoncé.
Après avoir expliqué la situation actuelle du
pays, le Premier ministre dira que dans la vie il faut toujours choisir ce
qu’on fait à une étape donnée. Deuxièmement, a-t-il ajouté, quand on choisit,
il faut le faire sérieusement.
Selon le chef du gouvernement, tout va aller dans une société où chacun fait son travail et l’État veille à la régularité, à la justice. «Seul le travail anoblit l’Homme», a-t-il fait comprendre, tout en soulignant que dans tous les systèmes, dans tous les régimes, dans tous les pays on a besoin des gens compétents. Et d’insister : «Dans votre vie, essayez d’être les meilleurs dans tout ce que vous faites. Tous les métiers sont nobles dans la vie. Il n’y a pas de sot métier». Dr Choguel Kokalla Maïga a évoqué également la défense de la patrie, en ce sens qu’il faut l’avoir en permanence chevillée au corps.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
