
Cette journée a été officiellement instituée par le décret n°2022-0128/PT-RM du 4 mars 2022
La
célébration de la Journée nationale des légitimités traditionnelles du Mali
prouve l’importance que les pouvoirs publics actuels accordent à ces autorités
morales de notre pays. La 3è édition de cette journée s’est tenue hier au
Centre international de conférences de Bamako (CICB).
Elle était présidée par le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la
Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, représentant le
Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Étaient également
présents des membres du gouvernement et du Conseil national de Transition
(CNT). Il y avait aussi le représentant de sa Majesté le Mogho Naaba de
Ouagadougou (Burkina Faso), Clément Evariste Rouamba Naaba Kiba et le président
de l’association des chefs traditionnels du Niger, Issa Alfaizi Cissé Saidou.
La célébration de la Journée nationale des légitimités traditionnelles sous l’égide du ministre de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, témoigne de la reconnaissance officielle des valeurs et des rôles que jouent les légitimités traditionnelles dans le maintien de la cohésion sociale et culturelle au Mali. Décrétée en 2021, cette journée a été officiellement instituée par le décret n°2022-0128/PT-RM du 4 mars 2022. Ce qui reflète la volonté du gouvernement de consolider le lien entre tradition et modernité pour un développement harmonieux du pays.
Une
occasion précieuse pour les autorités de la Transition de réaffirmer leur
respect envers les leaders traditionnels, dont la légitimité repose sur les us
et coutumes. L’édition 2024, qui s’articule autour du thème «Rôle et
responsabilité des autorités et légitimités traditionnelles dans la
préservation et l’éducation aux valeurs socio-culturelles», intègre également
les légitimités traditionnelles du Burkina Faso et du Niger. Ce thème marque
l’importance des figures traditionnelles dans la transmission des valeurs
culturelles et la promotion de la paix dans leurs communautés. La démarche
s’aligne avec la vision de bâtir un Mali stable et profondément enraciné dans
son patrimoine culturel.
Le rôle
des légitimités traditionnelles dans le maintien de la cohésion sociale est
fondamental, surtout en période de crise. Pour Clément Evariste Rouamba Naaba
Kiba, (titre de ministre de la cour royale), représentant sa Majesté le Mogho
Naaba, Roi de Ouagadougou (Burkina Faso), les légitimés traditionnelles ancrées
dans l’histoire et la culture des communautés, offrent un cadre de référence et
de stabilité face aux difficultés. C’est pourquoi, il a estimé que la tenue de
cette journée est un véritable moteur de développement engagé dans une synergie
d’action entre les pouvoirs moderne et traditionnel. «Notre participation à
cette journée montre l’intérêt que nous portons à l’initiative car nous voulons
un développement durable et endogène», a indiqué Clément Evariste Rouamba.
Dans la
même dynamique, le président de l’association des chefs traditionnels du Niger,
Issa Alfaizi Cissé Saidou, a salué la volonté des responsables des trois pays à
savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso d’œuvrer pour une unité d’action
dans le cadre de la Confédération des États du Sahel (Confédération AES). Ce
qui a conduit, selon lui, à ce dynamisme dans la célébration de cette
journée.
VECTEURS
DE PAIX ET DE COHÉSION- Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de
l’Industrie hôtelière et du Tourisme a mis l’accent sur l’importance de ces
institutions pour favoriser l’harmonie entre les peuples. Face à la dégradation
de nos valeurs traditionnelles, une réponse urgente et appropriée s’avère
nécessaire pour juguler ces fléaux afin d’éviter un effondrement total de notre
société, a expliqué Andogoly Guindo.
Prouvant ainsi que l’influence des légitimés traditionnelles s’étend
au-delà des simples traditions, englobant des valeurs de dialogue, de respect
mutuel et de solidarité. «Vous êtes les dépositaires et gardiens de la
tradition et les traits d’union entre le passé et le présent», a-t-il
conclu.
Pour sa part, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a souligné l’importance de renforcer le rôle et l’implication des légitimités traditionnelles dans le processus de transition.
Le Général de corps d’armée Ismaël Wagué a insisté sur la nécessité de collaborer étroitement avec ces leaders traditionnels pour consolider la paix et favoriser le développement durable notamment dans les pays de l’AES. Le ministre Wagué s’est également réjoui de la participation à cette journée des légitimités traditionnelles du Niger et du Burkina Faso qui, selon lui, incarnent dans leurs pays respectifs les mêmes valeurs et responsabilités que celles honorées aujourd’hui au Mali.
Le Général
de corps d’armée Ismaël Wagué a également évoqué l’'importance de préserver et
de valoriser les coutumes et traditions locales, estimant que ces éléments sont
essentiels pour maintenir la paix, l’harmonie et l’unité nationale. «Nos
légitimités traditionnelles occupent une place cruciale dans notre société et
elles jouent un rôle de premier plan dans la réconciliation nationale», a-t-il
dit, tout en soutenant que celles-ci sont les vecteurs d’une transmission
précieuse des valeurs qui fondent l’identité de tout un peuple.
En reconnaissant la sagesse et l’expérience des chefs de villages, de fractions et de quartiers, le Général Wagué a appelé à une synergie entre les structures administratives modernes et les systèmes traditionnels pour bâtir un avenir stable et prospère pour le Mali et les autres pays de la Confédération AES.
Amara Ben Yaya TRAORÉ
Rédaction Lessor
Face aux défis croissants liés à l’orientation des bacheliers et jeunes diplômés, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) entend jouer son rôle dans l’accompagnement des futurs étudiants. C’est tout le sens du Salon de la rentrée universitai.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, a lancé, jeudi dernier au Centre d’entrainement pour sportifs d’élite de Kabala (Cesek), la 2è édition de l’université d’été des volontaires de l.
Une délégation du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) et du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) a été reçue en audience, mercredi dernier, par le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher..
Assurer l’indépendance économique, renforcer la souveraineté et bâtir un avenir durable pour les générations futures : telle est l’ambition portée par la vision «Mali Kura Ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma »..
L’événement verra la participation de sept pays, à savoir la Türkiye (pays d’honneur), le Niger, le Burkina Faso, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée.
Toutes les femmes ont des envies, mais ces envies sont diverses et variées. Selon le Pr Amadou Bocoum gynécologue obstétricien à l’hôpital Gabriel Touré, le corps de la future maman a des besoins nutritionnels..