Cette étude a pour objectif d’identifier les besoins de financement des acteurs des filières cibles
La question
de l’accès aux services financiers est un axe prioritaire dans le cadre de
l’appui aux entreprises et organisations paysannes, acteurs des filières cibles
du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (Pacao-Mali).
Cependant, il s’avère que les acteurs des filières mangue, karité,
viande/bétail et horticulture rencontrent d’énormes difficultés pour avoir
accès au financement auprès des prestataires de services financiers.
C’est
ainsi que le programme a lancé, vendredi dernier, une étude portant sur l’accès
au financement des entreprises et organisations paysannes au Mali. C’était à la
faveur d’un atelier organisé dans les locaux de l’Institut des sciences
humaines sis à Sotuba ACI, en présence du chef de projet Pacao-Mali, Souleymane
Bassolé, et du chef de la coopération de la Délégation de l’Union européenne au
Mali, Michel De Knoop.
Cette étude
a pour objectif d’identifier les besoins de financement des acteurs des filières
cibles tout en évaluant les offres de services financiers des institutions
bancaires et de microfinance. Et aussi, de déterminer le gap entre les besoins
des acteurs et des établissements financiers afin de proposer une amélioration
des produits financiers selon la matrice d’Ansoff. Pour ce faire, le Cabinet
DS-Consulting a été retenu pour conduire cette étude prévue pour 3 mois, soit
90 jours. Cette enquête concerne à la fois les partenaires techniques et
financiers (PTF), les PSF impliqués dans le développement et le financement des
filières agricoles ainsi que les entreprises et organisations paysannes (OP)
des filières cibles du Pacao.
Cet atelier
avait donc pour objectif d’informer et impliquer les acteurs nationaux dans le
développement et le financement des filières agricoles pour le bon déroulement
de l’étude sur la problématique du financement agricole. Selon le chef de
projet Pacao-Mali, l’étude a pour objectif de faire un diagnostic sur l’état de
l’accès des producteurs aux services financiers. «À la fin de cette étude, les
acteurs pourront effectivement être informés notamment des opportunités de
financement à la fois au niveau national, sous régional et international», a
espéré Souleymane Bassolé.
Pour lui, à
travers les activités du Cabinet DS-Consulting, les acteurs qui bénéficieront
des plans d’affaires (qui seront élaborés pour pouvoir s’adapter aux besoins
des institutions financières), auront beaucoup plus de chance et maîtriseront
les techniques de demande de financement. Cela, a-t-il indiqué, pour améliorer
l’accès aux services financiers des acteurs des filières agricoles. Quant au
chef de la coopération de la Délégation de l’Union européenne au Mali, il dira
que cette enquête répond à un besoin crucial de développement du secteur agricole
malien.
«Nous avons ce partenariat avec les personnes en charge de la mise en
œuvre de ce programme et nous appuyons les initiatives qui sont prises, en
l’occurrence dans le développement de certaine chaînes de valeur. Pour répondre
aux besoins des populations, il est important d’avoir toutes les données
objectives qui permettront de prendre les bonnes décisions par la suite», a
argumenté Michel De Knoop. Et d’ajouter : «On peut avoir de bonnes idées
et un bon produit qui répond aux besoins des consommateurs. Et pour réussir
tout cela, il faut bien sûr des financements.»
Par rapport au déroulement de
l’étude, le Cabinet DS-Conslting a adopté une méthodologie centrée sur la
concertation avec tous les acteurs des filières cibles ainsi que les partenaires
techniques et financiers du projet.
«Nous allons essentiellement écouter et recenser les besoins pour voir
le gap qui existe entre l’offre et la demande pour faire des propositions pour
l’amélioration des services financiers ou le développement de nouveaux
produits.
Ensuite, il y aura des ateliers qui seront organisés pour
sensibiliser les acteurs des filières sur les résultats de l’étude», a déclaré
Dagboh Kofi Elom William, le directeur général du Cabinet DS-Consulting basé au
Togo. Il a ajouté que son Cabinet va appuyer les OP et les entreprises
agricoles à élaborer les plans d’affaires qu’elles vont soumettre aux
institutions de financement.
Makan SISSOKO
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