L’Essor : La première phase
du championnat national est terminée et le Djoliba s’est qualifié pour le Carré
d’as. Que pensez-vous du niveau de la compétition ?
Mohamed Sacko : Le niveau
est très élevé. La preuve, il a fallu attendre la dernière journée pour
connaître les noms des équipes qualifiées. Presque toutes les équipes se valent
aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années. On ne
peut plus dire qu’il y a de petites formations et que le championnat se résume
à une bataille entre les cadors de la Ligue de basketball du District de
Bamako. Nous avons vu beaucoup de jeunes talents qui peuvent dialoguer d’égal à
égal avec les vétérans. Notre championnat national donne aujourd’hui
l’opportunité aux joueurs et joueuses restés au pays de vendre leur talent,
même si des expatriés viennent de temps en temps renforcer certaines
formations.
L’Essor : Les regards sont
désormais tournés vers le Carré d’as. Quelles sont les dispositions prises au
niveau de la direction pour permettre à l’équipe de bien aborder la compétition
?
Mohamed Sacko : Nous allons échanger avec l’encadrement technique et décider rapidement d’un plan de préparation de l’équipe.
Nous savons que nos
adversaires se sont renforcés et que nous avons également besoin de renforts.
Déjà, nous avons fait signer 4 nouvelles joueuses expatriées, toutes des
internationales. Il s’agit de l’ailière Maïmouna Haïdara, de l’arrière Adam
Coulibaly, de la pivot Assétou Sissoko et de la meneuse Djélika Tounkara dite
Mami. L’arrivée de ces joueuses va sans doute apporter un plus à l’équipe.
L’Essor : Avez-vous un
message pour les autorités et le monde du basketball national ?
Mohamed Sacko : Mon souhait est que les autorités sportives instaurent un championnat professionnel et se penchent sur la situation des centres de basketball.
Les clubs et les centres du Mali sont confrontés à beaucoup de problèmes et il est temps que l’état et tous les acteurs du basketball (dirigeants de clubs, joueurs, entraîneurs, arbitres, journalistes) se retrouvent autour d’une même table pour discuter de l’avenir de la discipline. Il est vrai que notre tissu économique est très fragile pour miser sur le sponsoring des sociétés et entreprises privées, mais l’état peut aussi discuter avec les entreprises minières afin de créer les conditions leur permettant de soutenir solidement le développement du sport national, en général et du basket-ball en particulier.
Je terminerai en remerciant toute la famille et en exhortant les supporters à se mobiliser dans la perspective du Carré d’as. Notre objectif est de réaliser le doublé Coupe-Championnat et je suis confiant pour la suite des événements.
Interview réalisée par
Seibou Sambri KAMISSOKO
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