C’était samedi dernier dans ledit hôtel
avec comme panelistes le président du Centre international d’oncologie et
oncologue, Dr Madani Ly, le gynécologue à
la clinique Fémina, Dr Moussa Ballo. Mme
Fatoumata Nafo, directrice Azalaï hôtel zone, a déclaré que son institution
compte faire de Azalaï talk un espace d’échanges et de réseautage.
Plus
précisément créer des espaces autour des sujets de société qui touchent tout le monde. Il s’agit là non
seulement d’une démarche de prévention, mais aussi d’un engagement envers le
partage, le témoignage et surtout l’écoute. Dans
cette campagne de lutte contre le
cancer, a t-elle dit, l’écoute joue un rôle fondamental.
«Il ne suffit pas
d’informer, il faut aussi prêter une oreille attentive aux peurs, doutes et
interrogations. Chaque histoire est unique, chaque chemin est différent. Les
femmes qui s’interrogent encore sur le dépistage doivent trouver des
interlocuteurs bienveillants, prêts à les écouter sans jugement et à répondre à
leurs inquiétudes», a-t-elle déclaré.
«En
tant que société, nous avons le devoir de leur offrir cet espace d’expression
libre et rassurant». Pour elle, le cancer du sein reste une des maladies les
plus redoutées, mais il est essentiel de rappeler qu’un dépistage précoce
permet souvent de le détecter à un stade où il peut être efficacement traité.
«Octobre rose est l’occasion de briser les tabous entourant cette maladie et
d’encourager chaque femme à prendre sa santé en main», a dit Fatoumata Nafo,
avant d’ajouter que le partage d’informations est au cœur de cette
campagne.
Elle
reste convaincue qu’en diffusant les bonnes pratiques, en informant sur
l’importance du dépistage, nous pouvons aider les femmes à comprendre que le
dépistage peut sauver des vies. Le
spécialiste en la matière ne dira pas le contraire. Dr Madani Ly a déclaré que
pour qu’une cellule se transforme en cancer du sein, il faut au minimum 10 ans
pour qu’elle atteigne 1 centimètre. D’où l’importance du dépistage. S’agissant
de l’accès aux soins, l’oncologue a soutenu qu’il n’est pas facile, car la prise en charge coûte cher. Et d’estimer
qu’un vrai programme doit être mis en
place pour y faire face.
Il a rappelé que le gouvernement avait décidé de
subventionner la chimiothérapie en 2009. «Mais depuis 3 ans, nous avons une
rupture de cette subvention», a souligné le spécialiste. Par contre, Dr Ly a
indiqué que les médicaments sont maintenant démocratisés, c’est-à-dire
devenus moins chers. Mais pour réellement vaincre la maladie, l’oncologue a
indiqué qu’il faut être bien organisé. «Nous gagnerons le combat si l’Assurance
maladie obligatoire (Amo) prend en charge 100% de la maladie, du diagnostic
jusqu’à à la prise en charge», a-t-il relevé.
Alors
pour lutter efficacement contre le cancer, Dr Ly a dit qu’il faut inciter les
femmes à se faire dépister. «Une femme
qui choisit de faire le dépistage, c’est elle qui a sauvé sa vie», a t-il
encouragé. L’autopalpation doit être un geste qu’elle doit faire chaque mois
après ses menstrues. Et les femmes de plus de 40 ans doivent faire la
mammographie tous les deux ans. Pour prévenir ces maladies, l’oncologue a
conseillé de faire des exercices physiques, de ne pas fumer ou boire de
l’alcool, de manger des fruits et légumes. Mais aussi de se faire consulter par
son gynécologue ou sa sage-femme.
Dr
Moussa Ballo, l’autre conférencier, a aussi reconnu que la sensibilisation et
l’accès aux soins des deux cancers qui touchent le plus les femmes maliennes ne
se font pas à hauteur de souhait. Pour lui, c’est ce qui fait que nous avons
plus de cas. Azalaï
Talk c’était aussi des témoignages de celles qui ont traversé cette épreuve.
Ces récits de femmes touchées par le cancer ont permis à l’assistance de mieux
comprendre l’impact de cette maladie, non seulement sur celles qui en sont
atteintes, mais aussi sur leurs proches.
C’était le cas de Mme Faye Kadiatou
Kanté et de Mme Aïchata Bagayoko, toutes deux
survivantes du cancer du sein. Elles ont soutenu que la maladie n’est
pas facile à surmonter, mais elles ont pu la vaincre et sont aujourd’hui de
véritables sources d’inspiration dans ce combat.
Fatoumata NAPHO
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.