Le retour de l’État à Kidal a été une grande satisfaction pour tout le Mali. Cela a été un ouf de soulagement pour l’ensemble des Maliens car cela faisait près d’une décennie que la région n’était pas sous le contrôle de l’État. La reprise de Kidal a été une fierté nationale, un grand honneur pour tout le peuple malien. Personnellement, je suis très content, je remercie les autorités de la Transition pour cette belle action.
Pour que l’État puisse maintenir le cap, il doit être présent sur l’ensemble du
territoire malien. Il doit, entre autres, faire de grands projets de
développement notamment la construction des routes, faciliter les moyens
de déplacement (subventionner 50% des frais de ticket d’avion, développer le
transport fluvial).
Le gouvernement doit, non seulement, affecter les fonctionnaires du Sud et du
Centre dans les Régions du Nord en assurant leur sécurité mais aussi les
favoriser par rapport aux autres fonctionnaires.
Bréhima
Berthé, tailleur : «Quand les gens verront qu’il y a de la stabilité, ils ne
vont pas hésiter à se rendre là-bas»
La
reprise de Kidal est le fruit des efforts consentis par les autorités de la
Transition. C’est grâce à eux que nous avons pu récupérer Tessalit et
Tinzawatene. Les mots me manquent pour leur exprimer ma joie et ma
satisfaction. Pour renforcer le retour des services sociaux de base, les
autorités doivent envoyer beaucoup de militaires à Kidal. Quand les gens
verront qu’il y a de la stabilité, ils ne vont pas hésiter à se rendre là-bas.
Ainsi, la région sera opérationnelle de façon efficace.
Mme
Diallo Alimata Berthé, standardiste : «Je salue l’engagement et la
détermination des FAMa pour la défense du territoire national»
Je
suis très contente du retour de l’État à Kidal. Je salue l’engagement et la
détermination des FAMa pour la défense du territoire national. Pour pérenniser
le retour de l’administration dans la région, l’État doit procéder à une vague
de mutations des fonctionnaires de l’État et des collectivités territoriales,
des cadres de la santé et de l’éducation.
Lamine Diakité, photographe : «Mon souhait le plus ardent est qu’il y ait la paix et la sécurité à Kidal»
Je suis comblé de la reprise de Kidal par les FAMa. Mon souhait le plus ardent est qu’il y ait la paix et la sécurité à Kidal. Que tout redevienne comme avant. Que l’administration y retourne et de façon effective. Pour ce faire, les autorités doivent tout faire pour assurer le retour des services sociaux de base car ceci est nécessaire pour le développement de la région.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
