Ce dernier avait signé, le 9 septembre dernier, une ordonnance de mise en
liberté provisoire des 11 leaders politiques. Dans la foulée, le procureur du
même tribunal a interjeté appel à la Cour d’appel de Bamako.
Après
avoir entendu les parties le 29 octobre dernier, la Cour a donné son délibéré
hier, en infirmant la décision du juge d’instruction. C’est dire que les 11
leaders restent en prison en attendant le procès.
Me Mamary
Sama Diarra, un des conseils du pool d’avocats des détenus, explique : «Nous
avons deux choix. Soit nous faisons un pourvoi et le dossier monte à la Cour
suprême. Soit nous laissons tomber et le dossier revient au tribunal de Grande
instance de la Commune V du District de Bamako.»
À l’en
croire, le procureur a demandé une confrontation entre certaines personnes et à
la suite de ces confrontations, les avocats de la défense vont introduire une
nouvelle demande de mise en liberté de leurs clients. «Cela peut être fait en
un ou deux mois. Alors que si on monte à la Cour suprême, le dossier risque de
dormir des mois durant», a édifié Me Diarra. Nous avons tenté d’avoir la
version du procureur mais en vain.
Les 11 leaders politiques ont été arrêtés en
juin dernier lors d’une réunion dans un domicile privé au moment où les
activités des partis politiques avaient été suspendues par décret. Après 4
jours d’audition à la Bridage d’investigations judiciaires (BIJ), ils ont été
placés sous mandat de dépôt pour notamment opposition à l’exercice de
l’autorité légitime.
Ces cadres politiques sont Moustapha Dicko (Adema-PASJ), Yaya Sangaré (Adema-PASJ), Mamadou Traoré (Président du parti Union), Moulaye Haïdara (Pdes), Samba Coulibaly (parti Nema), Abdramane Korera (Asma), Laya Guido (ADRP), Adama Maïga (RPM), Male Camara (CNDR), Amadou Traoré (Alternative pour le Mali) et Mohamed Aly Bathily (membre du M5-RFP Mali kura).
Oumar DIAKITE
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.