#Mali : Journée annuelle de l’entreprise privée : Sous le signe de la mobilisation des ressources au profit de l’État

Face aux enjeux de la situation économique actuelle du pays, la levée de fonds par l’État via les bons et obligations du Trésor est un levier essentiel pour stimuler la croissance économique et renforcer la compétitivité des entreprises par le jeu de la redistribution, a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo qui a présidé les travaux de la 5è édition de ce rendez-vous annuel

Publié jeudi 31 octobre 2024 à 21:41
#Mali : Journée annuelle de l’entreprise privée : Sous le signe  de la mobilisation des ressources au profit de l’État

La mise en place de solutions de financement innovantes et adaptées contribuera à résoudre les difficultés financières de l’État et des entreprises

 

La 5è édition de la Journée annuelle de l’entreprise privée a été officiellement lancée, hier dans un hôtel de Bamako, par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo. Placée sous le thème «Mobilisation des ressources au titre des bons et obligations du Trésor», cette journée se veut un cadre de réflexion sur les outils de financement de l’économie avec un focus sur les bons et obligations du Trésor. L’événement est organisé par le secrétariat permanent du Conseil supérieur du secteur privé. Outre le secrétaire permanent de ce Conseil, Dr Cissé Aminata Traoré, la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du 2è vice-président délégué du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Houd Baby.

Le thème de cette édition est crucial. En effet, selon le ministre Moussa Alassane Diallo, face aux enjeux de la situation économique actuelle du pays, la levée de fonds par l’État via les bons et obligations du Trésor est un levier essentiel pour stimuler la croissance économique et renforcer la compétitivité des entreprises par le jeu de la redistribution.

Pour lui, cette journée, au-delà de la simple exploration des mécanismes financiers, doit apporter une réponse à cette question centrale : comment conjuguer la rentabilité nécessaire à la bonne gestion des finances publiques avec la préservation des intérêts des souscripteurs de ces instruments financiers ? Ce rendez-vous devra aussi permettre d’approfondir une compréhension entre l’État et le secteur privé sur les enjeux liés à la collecte de capitaux à travers les bons et obligations du Trésor, qui s’imposent comme des outils essentiels pour le financement de l’économie.

Moussa Alassane Diallo est convaincu que le financement reste le «nerf de la guerre» pour toute entreprise, indépendamment de son secteur d’activité ou de sa taille, mais aussi pour l’État. «Nos entreprises, en particulier celles des secteurs de l’industrie et du commerce, ont plus que jamais besoin de sources de financement stables, fiables et pérennes pour innover, se développer et prospérer dans un environnement de plus en plus concurrentiel et exigeant», a-t-il fait savoir, indiquant que les bons et obligations du Trésor se révèlent être une réponse tout à fait appropriée à ces exigences. En effet, ils permettent à l’État de mobiliser des ressources substantielles auprès des investisseurs institutionnels et des particuliers, tout en leur offrant des placements sécurisés et rentables.

Cet instrument financier, d’après le ministre, ne se contente pas de servir de levier pour la collecte de fonds, il contribue à renforcer la confiance des investisseurs internationaux et nationaux, dans la solidité et la stabilité de notre économie. Ainsi, les ressources mobilisées permettent de financer des projets structurants qui contribueront directement à la modernisation des financements, à la création de nouvelles filières industrielles à forte valeur ajoutée ou encore au soutien des petites et moyennes entreprises.

Moussa Alassane Diallo a souligné que cette journée constitue également une opportunité unique de tisser des liens fructueux et de poser les jalons de collaborations pérennes. «Nous devons œuvrer à rendre notre marché financier toujours plus attractif, à simplifier les procédures d’investissement et à encourager une véritable culture de l’épargne à long terme dans notre pays», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que cela favorisera l’émergence de nouvelles opportunités d’investissement, tout en garantissant une gestion optimale de nos ressources internes.

Le 2è vice-président délégué du CNPM a salué l’initiative de cette journée annuelle de l’entreprise privée. Pour Houd Baby, les entreprises traversent beaucoup de difficultés dues essentiellement à un problème de financement. «Si on arrive à travers cette journée à réfléchir à des solutions idoines innovantes de financement de l’État et des entreprises, cela permettrait, sans doute, à l’économie de souffler», a-t-il déclaré.

Abdoul Karim COULIBALY

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