La remise de ces réparations marque une étape importante dans la mise en œuvre des réparations décidées par les juges de la CPI
La conférence était animée par Mme Aude Le Golf de la CPI, en compagnie du
représentant de l’Organisation des Nation unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Modibo Bagayoko et le
représentant de la communauté locale, Chirfi Moulaye Haïdara.
La remise
de ces réparations marque une étape importante dans la mise en œuvre des
réparations décidées par les juges de la CPI. Dans le cadre des mesures de
réparation, le Fonds a pris en charge la reconstruction du mausolée du Cadi
Cheick Mohamed Mahamoud Ben Cheik Al Arawani remis à ses descendants, le 3
octobre dernier. On note aussi la réhabilitation et la construction des murs de
clôture des cimetières Sidi Mahamoud Ben Omar Mohamed Aquit et Cheick Sidi El
Mokhtar Ben Sidi Mouhammad AlKabir Kounti et celui d’Alpha Moya.
Pour le
préjudice économique, la Fondation Cideal accompagne 42 projets sélectionnés
pour un montant de 273 millions de Fcfa. Parmi ces programmes, 11 projets se
consacrent au renforcement de la cohésion sociale et le reste œuvre pour la
protection de l’environnement, la promotion du patrimoine et le secteur
productif.
Mme Aude
Le Golf a expliqué que cette rencontre fait suite à une mission conjointe avec
des représentants du gouvernement à Tombouctou, le Fonds au profit des victimes
de la CPI et les partenaires pour remettre aux autorités de la ville de
Tombouctou et à l’ensemble de cette communauté une part importante des mesures
de réparations collectives décidées par les juges dans l’affaire Ahmed Al Faqi
Al Mahdi. Mais aussi initier la dernière phase du processus de réparation qui
doit prendre fin en décembre 2025.
Selon la
conférencière, ces mesures comportent notamment la construction d’un mémorial,
la reconstruction d’un mausolée, l’extension du musée municipal et plusieurs
éléments de protection du patrimoine. Elle a rappelé qu’un monument à la
mémoire des victimes des crimes commis par Ahmed Al Faqi Al Mahdi a été
inauguré par le chef exécutif de la Région de Tombouctou, Bakoum Kanté, en présence de la communauté
locale. Cette œuvre intitulée Louha, qui désigne en arabe la tablette
coranique, a été érigée sur la place publique Diamane Hana.
Elle symbolise la
résilience de la communauté de Tombouctou face à la crise de 2012. Ce monument
est d’une importance capitale, parce qu’il est à la fois un lieu de mémoire et
de recueillement après les crimes commis en 2012. Modibo Bagayoko de l’Unesco a
mis l’accent sur la réhabilitation, la reconstruction des monuments détruits
lors de la crise à travers le Programme d’urgence de réhabilitation du
patrimoine national et international.
Il a rappelé que le Mali et ses
partenaires ont vite mis en place un programme de restauration, de sauvegarde
et de promotion après la destruction du patrimoine culturel pour restaurer ce
pan important de notre vécu et lui redonner sa place dans le cœur de la
population victime.
Il a ainsi salué la bonne collaboration du gouvernement
ainsi que les partenaires techniques et financiers pour les avancées
enregistrées dans la mise en œuvre du projet.
Pour sa part, Chirfi Moulaye Haïdara a exprimé sa satisfaction pour la
méthode participative de la population, avant de faire un bref aperçu sur la
ville millénaire de Tombouctou. Une cité chargée d’histoire et de symboles.
Amadou SOW
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