L’artiste, qui fait la fierté de notre pays à l’échelle internationale, a reçu sa distinction des mains du chargé d’affaires permanent de l’ambassade de France au Mali, Marc Didio. Fatoumata Diawara est une chanteuse, comédienne et autrice, compositrice et interprète malienne vivant en France. Elle se produira la semaine prochaine, cela pour la seconde fois, à l’Olympia, l’une des plus célèbres salles de concert de Paris. Ce sera en compagnie de la star béninoise Angélique Kidjo.
Il est bon de rappeler que cette artiste a foulé presque toutes les grandes scènes du monde pour faire des concerts ou participer à des festivals, depuis la sortie de son premier album «Fatou» en 2011, année de sa révélation dans la musique. Avant, elle a joué dans une dizaine de créations théâtrales et cinématographiques dont les longs métrages : «Genèse» de Cheick Oumar Sissoko, «Taafé Fanga» d’Adama Drabo, «Sia, le rêve du python» du Burkinabé Dani Kouyaté. Mais aussi dans la pièce de théâtre «Antigone» de Jean-Louis Sagot-Duvaroux au théâtre Les Bouffes du Nord.
En 2013, elle a réuni une quarantaine d’artistes maliens pour chanter la paix au Mali à travers le single intitulé : «Mali Ko». Un morceau qui a fait le tour du monde et sensibilise sur la grave crise sécuritaire que notre pays venait d’entamer. Elle avait déclaré à l’époque que sa motivation venait de son amour infini pour son pays. «J’aime trop mon Mali ba». Elle évolue dans un registre musical tiré de la tradition du Wassoulou, qu’elle marie harmonieusement avec le jazz et le blues, à la manière des artistes comme Ali Farka Touré ou de Oumou Sangaré. Pour Marc Didio, la personnalité bouillonnante de Fatoumata Diawara l’amène à fuir le pays en 2001 alors qu’elle n’avait même pas 20 ans.
C’est en reconnaissance de tout son travail pour l’art et la culture que la France a décidé de lui décerner la médaille d’officier de l’Ordre des arts et des lettres. Très émue au point d’écraser des larmes, Fatoumata Diawara a témoigné de sa gratitude au pays d’accueil (la France) pour cette distinction. Pour elle, il n’y a aucun doute, les artistes doivent contribuer à apaiser les relations difficiles entre la France et le Mali.
La star espère que la contribution des artistes permettra d’apaiser les relations tendues entre les deux pays. Elle a émis le vœu de voir les deux pays se réconcilier bientôt. Elle a également tenu à rendre un hommage appuyé à l’opérateur culturel, Alioune Ifra Ndiaye, promoteur du Complexe culturel Blonba. Celui-là même qui l’a beaucoup aidée au début de sa carrière. L’artiste garde encore à l’esprit une phrase de ce mécène : «Tu as du talent et une histoire à écrire». Enfin, elle a lancé un cri du cœur pour Blonba dont on a annoncé la fermeture.
Youssouf DOUMBIA
«Allah ndèmè», littéralement Dieu aide moi. Les mélomanes se souviennent encore de cet air aux allures de cri du cœur et qui a fait tabac au-delà de nos frontières. L’auteur de cet opus, Adama Namacoro Fomba, s’est éteint samedi dernier à Dioïla. Il laisse aux mélomanes maliens troi.
Pour cette rencontre majeure sur la culture, l’artisanat, le tourisme et l’industrie hôtelière, les initiateurs ont mis les petits plats dans les grands. Les mille places de la salle Djéli Baba Sissoko du Centre international de conférences de Bamako (CICB) n’ont pas suffi pour accueillir .
C’est sans exagération aucune l’un des piliers de l’art dramatique de notre pays qui s’en est allé. Il a quitté définitivement la scène après avoir perdu la dernière bataille qu’il livrait contre la maladie..
Cette entreprise de presse propose pour l’année 2025, un continu diversifié avec des émissions de débats, de divertissement, mais aussi des séries télévisées filmées par elle-même.
Le directeur général du Pari mutuel urbain (PMU Mali), Fassery Doumbia, a animé, mardi dernier dans ses installations, une conférence de presse sur les réalisations de l’année écoulée, les projets de la société pour la nouvelle année, avant de présenter les vœux du PMU à nos compatri.
Il y aura, désormais, à l’initiative de l’Association «Yamarou photo» les prix «Ibibi», noir en langue sonhraï, pour impulser un nouvel élan à la photographie africaine contemporaine. Ces récompenses représenteront un espace de création, d’échanges et de reconnaissance du talent d.