Amara Cissé en compagnie d’anciens élèves de l’école de N’Tomikorobougou
Si Amara Cissé se faisait remarquer dans les stades, ce n’est pas tant parce qu’il était toujours coiffé d’une chéchia rouge-la couleur du Djoliba, son club de cœur-mais plutôt par son humour et sa philosophie du sport en général et du football en particulier. Enseignant de formation (Amara Cissé a été directeur de l’école de N’Tomikorobougou pendant plus de deux décennies), militant politique de l’Union soudanaise Rassemblement Démocratique Africain (US RDA) du premier président du Mali indépendant, feu Modibo Keïta et dirigeant sportif (le défunt a été membre de la Fédération malienne de football, de la Ligue de football du District de Bamako et du comité directeur du Djoliba), Amara Cissé a vécu une vie pleine et entière au propre comme au figuré.
À N’Tomikorobougou, son nom est connu de tous, les anciens du quartier, comme la nouvelle génération. «Il (Amara Cissé, ndlr) m’a enseigné et avant moi, il avait enseigné mon père et ma mère. Tous les cadres du Mali passés par l’école de N’Tomikorobougou connaissent Amara Cissé ou ont entendu parler de lui», témoigne Mamadi Diakité, un jeune homme rencontré, hier au cimetière d’Hamdallaye où repose désormais Amara Cissé.
«À l’instar de toute la population de N’Tomikorobougou, je n’ai que de bons souvenirs de tonton Amara et je tenais à être présent au cimetière pour lui rendre un dernier hommage», exprimera Mamadi Diakité, avant d’indiquer qu’un espace situé non loin du stade Mamadou Konaté, a été baptisé «Cour Amara Cissé», en reconnaissance des services rendus au quartier par le défunt.
Yaya Dabo, un proche parent d’Amara Cissé souligne également les qualités humaines et professionnelles du défunt. «Amara était un gros travailleur. À l’école, il appliquait la même règle à tous les élèves. Que vous soyez fils de riches et de pauvres, il avait toujours la même attitude à l’égard de ses élèves. Tout N’Tomikorobougou se souvient encore de son passage à la tête de la direction de l’école du quartier», apprécie Yaya Dabo. Selon notre interlocuteur, Amara Cissé est décédé, dimanche 21 avril vers 14h à l’hôpital Luxembourg où il a été évacué, suite à un malaise.
«Il n’était pas couché», a-t-il précisé. Ancien président de la Ligue de football du District de Bamako, Boubacar Monzon Traoré a collaboré pendant plusieurs années avec Amara Cissé qu’il décrit comme un infatigable travailleur et quelqu’un qui voyait toujours la vie du bon côté. «Amara et moi avons travaillé ensemble pendant plus de trente ans. Il restera comme l’un des dirigeants sportifs qui ont marqué leur temps», a salué Boubacar Monzon Traoré.
Amara Cissé repose désormais au cimetière d’Hamdallaye où il a été conduit, lundi 22 avril par une foule composée de parents, dirigeants sportifs, d’amis et d’anciens élèves. Le natif de Djidian (Région de Kita) avait 84 ans. Que son âme repose en paix .
Soulemane Bobo TOUNKARA
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