
Le colonel Maïga avec le ministre philippin en charge de la Communication
«Nous allons dans un premier temps ouvrir un
consulat honoraire», a-t-il déclaré à la presse à sa sortie d’audience. Toute
chose qui, selon lui, permettra d’établir des relations de coopération et de
communication. Ivan John Uy a dévoilé que l’ambition de son pays est de
travailler avec le Mali dans divers domaines notamment l’agriculture, l’économie,
les technologies, l’éducation pour le bien-être et les aspirations profondes «de
nos populations». Le gouvernement philippin souhaite également que nos deux
pays coordonnent leurs actions et positions au niveau des Nations unies pour un
monde en paix et sécurisé, a-t-il conclu.
Les Philippines sont un pays d’Asie du
Sud-Est, à l’ouest du Pacifique, comptant plus de 7.000 îles. Manille,
leur capitale, est célèbre pour ses promenades au bord de l’océan. Avec une
superficie de 300.000 km², leur population est estimée à plus de 113
millions d’habitants. L’économie des Philippines qui est la 33è plus
importante au monde (statistiques 2016 du Fonds monétaire international),
repose essentiellement sur l’agriculture qui emploie 33% de la population
active.
Les principales cultures sont le tabac,
le cocotier (1er exportateur mondial), l’ananas, la banane
(2e exportateur mondial), le riz (16e producteur mondial), le maïs
(13e producteur mondial), la canne à sucre (11e producteur
mondial), le café (14e producteur mondial), etc. La population
philippine travaillant à l’étranger contribue à hauteur de 10 % environ à
la formation du PIB.
Cheick Moctar TRAORE
Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».
L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.
En matière de gouvernance publique, la disponibilité de données, d’analyses et de bonnes pratiques est essentielle pour prendre des décisions à même d’impacter positivement le quotidien des populations..
La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.
Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait pa.
L’un des temps forts de cette première journée a été le débat général qui a vu des dizaines de Chefs d’État et de gouvernement se succéder au pupitre pour exposer leur vision du développement et de son financement. L’honneur est revenu au Premier ministre Abdoulaye Maïga de porter l.