Remise symbolique de matériel à l’association
La cérémonie de remise de matériel, couplée avec la restitution
d’une formation en jeux d’acteurs, s’est déroulée vendredi dernier au siège de
l’Association à Djicoroni Para, sous la présidence de la conseillère technique
au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du
Tourisme, Diarrah Sanogo, en présence de la directrice de la directrice du
Centre Mme Mama Koné et la directrice du projet Giz Donko ni Maaya, Mossa
Magali. Y étaient aussi des responsables de l’ambassade d’Allemagne et d’autres
invités.
Mama Koné
a exprimé sa reconnaissance à l’endroit du Projet Giz Donko ni Maaya pour son
accompagnement constant dans la promotion de la création artistique et le
renforcement des capacités des structures culturelles, avant de rappeler les
objectifs de son association et les activités réalisées depuis sa création dans
l’autonomisation des femmes et des jeunes.
L’Association culturelle Côté cour
qui, depuis sa mise en place, mène une politique de développement culturel
intégrée à travers la formation, l’information, la création, la production, la
diffusion d’œuvres, l’initiation et l’accompagnement des dynamiques culturelles
au Mali et en Afrique, a été accompagnée par le projet Giz Donko ni Maaya dans
le cadre de la réhabilitation de son Centre.
L’appui est composé d’appareils de
sonorisation, d’un groupe électrogène d’une grande capacité, la construction de
hangars, toilettes, d’une buvette moderne et d’un espace de vente d’objets
d’art, de quatre chapiteaux, d’un podium et
des espaces de création aménagés. «Désormais, les jeunes de Djicoroni
ont un espace pour s’épanouir grâce au Projet Giz Donko ni Maay», a laissé
entendre Mama Koné.
Mme
Diarrah Sanogo a remercié le donateur. La création et le développement
d’infrastructures culturelles constituent un axe majeur de notre politique
culturelle. La bonne gestion de ce centre permettra de créer des emplois et
réduire le chômage à travers les formations des jeunes intéressés par la
création artistique et culturelle.
«Le projet Giz Donko ni Maaya, depuis
plusieurs années, œuvre a nos côtés à travers les appuis multiformes et inconditionnels
dans le cadre de la stabilisation notre pays», a dit la rconseillère technique
au ministre en charge de la Culture. Elle a invité les responsables à prendre
soins du Centre et remercié l’ambassade d’Allemagne à travers son ministère des
Affaires étrangères pour sa coopération et son accompagnement constant.
Pour sa part, Mossa Magali a expliqué l’engagement de son pays à soutenir le secteur de la culture. «On est là pour donner de la voix et permettre à la jeunesse de s’exprimer». Elle a félicité les responsables du Centre et exprimé la volonté de poursuivre ses actions dans la stabilisation du pays. Un des temps forts a été la remise solennelle des matériels et attestations de formation aux jeunes acteurs. Et le public a été séduit par la restitution d’une pièce de sensibilisation sur l’infertilité de la femme dans le foyer et la prestation de slameuses du Sénégal et de la Guinée sur la femme.
Amadou SOW
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.