Le directeur général du Conservatoire, Dr Oumar Kamara Ka (g) et le ministre chargé de la Culture, Andogoly Guindo
Vingt ans
après, le résultat est satisfaisant avec plusieurs dizaines de cadres et
artistes formés dans des domaines variés, notamment la danse, la musique, les
arts plastiques, mais aussi le théâtre et le multimédia. En vue de pérenniser
les acquis, les administrateurs étaient réunis, vendredi dernier dans ses locaux du Conservatoire,
pour la 31è session ordinaire du conseil d’administration de l’établissement.
Les travaux ont porté sur l’adoption du compte
rendu de la 30è session ordinaire, les points d’exécution des recommandations
et du rapport d’activités de 2023, le point d’exécution du budget pour le même
exercice, ainsi que le programme d’activités et le projet de budget
de l’année 2024.
à noter
que le programme d’activités repose sur les axes majeurs de l’établissement,
notamment l’administration générale, la formation et la recherche, la promotion
artistique et culturelle et la communication. L’ouverture des travaux était
présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie
hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence du directeur général du
Conservatoire, Dr Oumar Kamara Ka, et des administrateurs.
Le
ministre Guindo a remercié le directeur sortant, Dr Brouréïma Fofana, qui a
fait valoir ses droits à la retraite et félicité le directeur rentrant, avant
de renouveler ses remerciements aux administrateurs pour leur présence
régulière aux sessions du Camm-BFK et les efforts constants accomplis en faveur
de la formation des acteurs du développement des arts et de la culture. Pour
lui, le Conservatoire est la seule école supérieure d’arts au Mali qui forme
des artistes créateurs dans le domaine des arts plastiques, des multimédias, de
la musique, de la danse, du théâtre, du design et de la gestion des entreprises
culturelles et artistiques.
Aujourd’hui, le Camm-BFK est, sans aucun doute, un
véritable tremplin pour l’éclosion de nouveaux talents. «La formation des
acteurs de la chaîne de valeur des industries culturelles et créatives demeure
une priorité pour mon département à travers cet établissement», a laissé
entendre le ministre Guindo. Et de poursuivre que pour la réussite de
cette mission, l’établissement de formation doit permanemment intégrer des
savoirs nouveaux, tirer profit des technologies nouvelles, mais aussi s’adapter
aux besoins du marché du travail.
Pour ce
faire, il doit pouvoir disposer de ressources humaines qualifiées,
d’équipements et d’outils pédagogiques adéquats. «Travailler avec tous les
acteurs à un schéma complet et cohérent des formations artistiques et
culturelles au Conservatoire, c’est à mon sens, un point d’orgue qui doit
focaliser les énergies», a dit le ministre Andogoly Guindo.
Cependant,
l’année universitaire 2022-2023 a été éprouvée par les grèves des professeurs
occasionnant une forte perturbation du programme. L’exécution de ce programme
est confrontée au problème d’insuffisance de ressources humaines, notamment de
personnel enseignant. Malgré les difficultés, les étudiants ont obtenu des résultats appréciables.
Le budget
2024 est équilibré en recettes et dépenses à un peu plus de 942 millions de Fcfa contre une dotation de
plus de 883 millions de Fcfa l’année
dernière, soit une augmentation de 6,75%. Le
ministre a invité les administrateurs à persévérer dans cette dynamique et de
contribuer aux partenariats qui permettront au Camm-BFK de participer à
plusieurs activités artistiques et culturelles à l’échelle nationale et
internationale.
Le directeur général du Conservatoire a, dans son discours inaugural, rassuré les administrateurs sur son engagement en faveur de la promotion des artistes et des industries culturelles. Il a développé une philosophie sur la nécessité de soutenir les artistes et les industries culturelles avant de rappeler le rôle de l’art et quelques missions de sa structure qui sont , entre autres , la formation, la promotion et la diffusion des artistes maliens.
Amadou SOW
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