
Des dizaines de délégations ont pris par à cette rencontre ministérielle
Abdoulaye Diop a aussi évoqué la
création de la Confédération des États du Sahel qui a une vocation à la fois
sécuritaire, diplomatique et économique. Les travaux de la première Conférence
ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique auxquels le ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a pris
part, se sont ouverts dimanche dernier à Sotchi en présence du ministre russe
des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et de plusieurs personnalités.
Prenant la
parole devant cette auguste assemblée, le chef de la diplomatie s’est dit
heureux de noter que la quasi-totalité des engagements pris lors du Sommet de
Saint-Pétersbourg en fin juillet ont été exécutés ou sont en cours d’exécution
aussi bien sur les questions humanitaires, de renforcement des capacités que
dans le domaine des investissements dans les secteurs stratégiques comme
l’agriculture, l’énergie, les mines, les infrastructures et des secteurs de
pointe comme l’exploitation spatiale aux fins de télécommunications mais aussi
de contrôle de nos territoires.
«Concernant mon pays, c’est avec un grand plaisir que je confirme que, conformément aux annonces faites durant le 2ème Sommet, le Mali a bénéficié d’une solidarité remarquable de la part de la Fédération de Russie, dans les domaines de l’assistance humanitaire, de la sécurité alimentaire et de l’Enseignement supérieur», a-t-il indiqué, avant de se réjouir de l’opérationnalisation du Mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de l’énergie qui a permis le lancement de la construction de centrales photovoltaïques qui permettront de répondre de manière significative aux besoins en électricité de notre pays.
CONVERGENCE
DE VUES- En matière de défense et de sécurité, Abdoulaye Diop a fait savoir que
la Russie poursuit ses appuis au Mali en vue de parachever la montée en
puissance des Forces de défense et de sécurité à travers la fourniture en
équipements notamment les vecteurs aériens et la formation du personnel
militaire. Il a aussi relevé que le renforcement de la coopération entre le
Mali et la Russie repose sur les relations politiques et diplomatiques
exceptionnelles entre les deux pays.
«Notre convergence de vues sur de nombreuses questions internationales
raffermit davantage le lien spécial qui nous unit, fondé sur une solidarité
sincère, un respect réciproque et un partenariat mutuellement bénéfique»,
a-t-il soutenu.
Il dira
également que notre pays a réalisé des avancées notables grâce à l’instauration
de mesures visant une gestion efficace des ressources publiques et
l’accélération de nouveaux leviers destinés à renforcer la souveraineté sur les
ressources naturelles tout en améliorant les conditions de vie des citoyens.
Ces mesures de gouvernance, selon Abdoulaye Diop, intègrent également une
dimension politique et sécuritaire.
Par
ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale a fait un véritable plaidoyer envers des pays de la
Confédération des États du Sahel (Confédération AES), à savoir le Burkina Faso,
le Mali et le Niger. «Les pays de la Confédération des États du Sahel,
subissent, hélas un acharnement politique, diplomatique et médiatique. Je vous
réitère notre entière solidarité et notre présence à vos côtés pour faire face,
ensemble, à cette hostilité contre-productive», a-t-il dénoncé.
Pour le
ministre Abdoulaye, la Confédération AES, en plus des actes d’hostilité, fait
l’objet d’actes d’agression désormais assumés en faisant référence à l’Ukraine
qui a revendiqué publiquement son soutien aux groupes terroristes opérant au
Mali et au Sahel. Face à la gravité de cette agression caractérisée, et en
attendant la réaction du Conseil de sécurité des Nations Unies suite à sa
saisine conjointe par les pays de la Confédération, le ministre a indiqué que
le Mali a pris des mesures conservatoires, notamment la rupture de ses
relations diplomatiques avec l’Ukraine.
Le gouvernement malien, a-t-il renchéri, a également alerté contre toute tentative de déstabilisation du Mali par l’Ukraine, avec le concours de pays de la région, étant entendu dans ce contexte que tout soutien à l’Ukraine sera considéré comme un soutien au terrorisme international. «Nous ne sommes pas dupes ! L’action néfaste de l’Ukraine n’est que la partie visible de la déstabilisation et de la prolifération de groupes terroristes au Sahel avec l’appui de sponsors étatiques étrangers d’Afrique et d’ailleurs visant à briser la dynamique d’autonomie et de reprise en mains de leurs pays, dynamique engagée par les populations et les dirigeants du Burkina, du Mali et du Niger», a-t-il déclaré.
ASSISTANCE
MUTUELLE- Parlant de la région du Sahel, le chef de la diplomatie malienne a
tenu à souligner que la Confédération des États du Sahel (AES), outre sa
vocation d’intégration renforcée, constitue une réaction adaptée au défi
sécuritaire qui a été imposé à nos États.
«Ainsi,
après la mise en place d’une Alliance de défense collective et d’assistance
mutuelle qui a remporté d’importants succès militaires dès sa création le 16
septembre 2023, les Présidents Traoré du Burkina, Goïta du Mali et Tiani du
Niger, ont décidé de renforcer l’intégration des trois pays à travers la
création à Niamey, le 6 juillet 2024, de la Confédération des États du Sahel
(AES), qui couvre les domaines de la Défense, de la Diplomatie et du
Développement», a-t-il rappelé, ajoutant que la Confédération AES dont le
Président Assimi Goïta assure actuellement la présidence, aspire à élever le cadre
des relations institutionnelles entre les trois pays afin de refléter les liens
spéciaux de fraternité, de solidarité, de complémentarité et d’amitié qui
unissent déjà leurs Peuples pour, à terme, parvenir à une Fédération qui unit
les trois pays.
«Aujourd’hui, la Confédération AES est incontestablement un nouvel acteur
géopolitique majeur, cohérent, solide et dynamique, bâtie sur une vision de
refondation de l’intégration africaine et d’autonomie», a-t-il souligné.
Synthèse
Madiba KEÏTA
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