#Mali : Campagne agricole : Bonnes perspectives dans la filiale nord-est de la CMDT

L’histoire retiendra que c’est la filiale Nord-Est de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) qui a reçu la première sortie sur le terrain du ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema et du nouveau président directeur général de la CMDT, Mamadou Moustapha Diarra. Pour cette visite de trois jours (15 au 17 août 2024), ils étaient accompagnés de plusieurs experts des services du secteur du développement rural.

Publié mardi 20 août 2024 à 12:09
#Mali : Campagne agricole : Bonnes perspectives dans la filiale nord-est de la CMDT

Des producteurs ont évoqué des problèmes, notamment l’apparition de nuisibles sur les cultures, telles que les jacides piqueurs suceurs sur le cotonnier

 


Durant son séjour, le chef du département en charge de l’Agriculture a rencontré les exploitants agricoles et suivi la physionomie de la campagne agricole 2024-2025. L’objectif était d’avoir un aperçu général sur la situation de la campagne et aussi sur les contraintes dans lesquelles, elle a démarré. La tournée a débuté dans la localité de Touna, située dans le Cercle de Bla, où la délégation a échangé avec les producteurs sur les difficultés liées au démarrage des activités de la campagne agricole. La délégation s’est ensuite rendue à Nèguéna dans la même localité.

Dans ces différentes zones visitées, les producteurs sont confrontés, notamment à l’apparition de nuisibles sur les cultures, telles que les jacides piqueurs suceurs sur le cotonnier. S’y ajoutent un faible traitement des cultures et des problèmes liés à l’excès de la pluviométrie sur certaines cultures sensibles à l’eau. Partout où la délégation est passée, elle a assuré les producteurs du soutien et des encouragements des autorités. Et surtout, elle a prodigué des conseils utiles aux producteurs sur le calendrier agricole pour la réussite de cette campagne.

Karim Samaké détient 2 hectares de coton et plus de 9 hectares de cultures sèches (mil, sorgho, maïs, etc.). Ce producteur fait le traitement phytosanitaire de ses cultures chaque 15 jours. Après deux opérations de traitement sur son cotonnier, il peine toujours à se débarrasser des nuisibles. Cependant, il se dit inquiet avec l’apparition des insectes sur ses cultures même si pour le moment, aucun cas d’attaque n’est enregistré.

«Aujourd’hui, nous serons très heureux d’avoir des pesticides de bonne qualité pour se débarrasser des insectes afin de pouvoir tirer le maximum de profit», a-t-il plaidé. Au-delà du problème des nuisibles sur le coton, le producteur se plaint également de l’abondance de l’eau qui cause des dégâts.

À Nèguéna, lors de la visite du champ de 2 hectares de coton de Yaya Tangara, la délégation a pu constater la même présence des insectes piqueurs suceurs des plantes. Bien que l’état végétal des cultures soit très avancé, la présence de ces nuisibles inquiète le producteur qui craint cette année, «une chute de sa production».

Pour apaiser les producteurs, Daniel Siméon Kelema et les experts ont donné des conseils pratiques sur l’utilisation appropriée des produits phytosanitaires et le traitement des champs. Par rapport à l’apparition des insectes sur les cultures, il a dit aux producteurs de suivre le programme de traitement normal des champs, tout en les rassurant de la disponibilité constante des services en charge de la protection des végétaux. Il a exhorté l’encadrement à se donner la main afin de fournir plus de conseils et pratiques appropriés aux producteurs pour pouvoir atténuer les impacts sur les cultures.

Malgré le démarrage de la campagne dans ces villages à partir du 15 juin, le ministre a jugé la physionomie de la campagne rassurante au regard de l’aspect végétatif des champs et de certaines cultures comme le maïs, le mil et le sorgho. Même si dans ces endroits, certaines cultures sont plus ou moins inondées, le chef du département de l’Agriculture a estimé que les paysans ont fait le bon choix pour emblaver des parcelles avec du sorgho.

Car pour lui, même après le retrait de l’eau, le sorgho est une culture qui peut reprendre. Après l’étape de Touna et Nèguéna, Daniel Siméon Kelema et sa délégation ont visité vendredi matin, deux champs de coton dans les localités de Zankapéla et Nièsoumana. À la différence des autres localités visitées, les tailles des superficies de ces zones sont relativement plus grandes. Elles vont de 5 à 15 hectares. Il s’est trouvé également qu’il y a une grande différence entre les dates des semis. L’état végétatif des champs dans ces dernières localités est avancé et meilleur.

La densité très moyenne des parasites est aussi sans impacts sur le développement des plantes. Cependant, les producteurs de ces zones réclament  l’approvisionnent en intrants agricoles. Visiblement même si les conseils donnés par l’encadrement sont respectés par les producteurs, le ministre leur a tout de même conseillé de revoir l’agenda des traitements des champs.

Makan SISSOKO

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