L'Armée avec la population d’Aguelhoc (archives)
La hiérarchie militaire
précise que ces hommes armés se sont présentés pour rendre volontairement tous
leurs équipements constitués de cinq véhicules, des armements y compris des
mitrailleuses, des munitions et divers équipements militaires. L’état-major général des Armées
rassure sur les bonnes dispositions en cours de traitement et de la gestion de
ces hommes et des équipements réceptionnés. Il salue cette
initiative salvatrice, preuve de la prise de conscience des Maliens
poussés et entraînés dans un combat inutile contre la Nation mère dont ils
ignorent les desseins.
Rappelons que les populations
avaient quitté Kidal à cause des hostilités déclenchées par les Groupes armés
terroristes (GAT) et criminels qui contrôlaient la ville avant sa reprise par
les FAMa courant le mois de novembre dernier. Grâce à
sa détermination à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, le
gouvernement s’est également engagé à répondre efficacement aux besoins
fondamentaux des citoyens.
C’est pourquoi, depuis sa prise de fonction le
mercredi 13 décembre dernier, le gouverneur de la 8è région
administrative, le général de division Elhadji Gamou, n’a
cessé d’appeler les populations déplacées à regagner leurs localités
d’origine en toute sérénité.
C’est dans la même dynamique que
le ministre d’état, ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, au nom du président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, a offert le lundi 15 avril, un important
équipement au gouvernorat de la Région de Kidal. Cela, pour rendre effectif le
retour de l’administration et des services sociaux de base dans les zones
reconquises.
Au cours de cette cérémonie de remise, le général de division
Elhadji Gamou a demandé à nouveau à tous les agents de l’état de regagner leurs
postes dans la région. «Il faut que tout le monde retourne pour servir l’état.
À partir du moment où l’administration et le gouverneur sont sur place,
personne n’a le droit d’être absent», a-t-il déclaré sans ambages. Et de renouveler
son appel aux cadres, aux enseignants et aux chefs des services de faire leur
retour dans la localité pour qu’ensemble, ils puissent relever les défis.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.