Le
secrétaire général du Parti travailliste a rappelé la mission de sa formation
qui consiste à rassembler les Maliens et à les mettre au travail. Selon
Abdoulaye Diallo, le MJB, ayant pour devise «pour la souveraineté retrouvée et
pour la continuité du progrès», se donne la vocation de préparer l’après
Transition. Malgré son jeune âge, le parti MJB se dit présent dans 105 cercles
de notre pays ainsi que dans les communes du District de Bamako et à l’étranger
à travers des coordinations.
Le secrétaire général a souligné que son
implantation est toujours en cours afin de faire de cette formation la plus
représentative sur l’ensemble du territoire national. Abdoulaye Diallo a
également rendu des hommages aux autorités de la Transition dont, selon lui, la
clairvoyance, le patriotisme ont permis à notre pays de recouvrer la plénitude
de sa souveraineté.
«C’est le lieu pour nous de saluer la montée en puissance
des Forces armées maliennes (FAMa), et de dénoncer l’attaque terroriste et
barbare perpétrée contre nos Forces de défense et de sécurité par les groupes
terroristes et leur sponsor international dans la localité de Tinzawatène», a
déclaré Abdoulaye Diallo.
La vice-présidente du MJB a cité quelques actes de solidarité de son parti durant son année d’existence. Selon Oumou Diarra, le parti Mouvement Jeka Baara a réalisé des forages et donné des moyens roulants à 25 coordinations. MJB a aussi soutenu des sinistrés à la demande de certaines de ses coordinations. Elle a appelé tous les Maliens à une solidarité nationale pour accompagner les décisions prises vendredi dernier en Conseil des ministres afin de soutenir les sinistrés et les victimes d’inondations.
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
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Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.