Lutte contre le Vih-Sida : Les FAMa donnent le ton

Les Forces armées maliennes (FAMa) ont lancé, hier, une semaine d’activité pour une armée sans VIH ni Sida. C’était à la place d’arme du Génie militaire sous la présidence du représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Oumar Sogoba.

Publié mardi 17 décembre 2024 à 07:43
Lutte contre le Vih-Sida : Les FAMa donnent le ton

Les officiels lors de la cérémonie

Cette troisième semaine du Mois de lutte contre le VIH sida est dédiée aux FAMa. Elle sera marqué par des campagnes de sensibilisation, le dépistage volontaire de 3.000 personnes, des dons de sang au profit des Forces de défense et de sécurité, des matchs de football dans les garnissons militaires... Une conférence sera également organisée sur les modes de transmission, de prévention, les soins et le traitement des personnes vivant avec le VIH.

En la matière, les Forces de défense et de sécurité jouent un rôle crucial, a estimé le représentant du ministre chargé de la Sécurité. Selon Oumar Sogoba, elles sont les premières à intervenir, à se rendre dans les zones reculées pour étendre l’offre de services VIH. À cet égard, la meilleure approche est d’investir dans une réponse durable et de promouvoir les droits humains. «Nous devons tous ensemble lutter contre la stigmatisation et la discrimination. Chacun de nous peut faire la différence en étant informé, en montrant de l’empathie et en agissant avec compassion», a-t-il dit.

Cela est important si l’on sait que l’épidémie constitue une menace pour la sécurité de l’homme, a ajouté le chef de la cellule sectorielle de lutte contre le VIH-Sida au ministère en charge de la Protection civile. Le médecin-colonel Seydou Ly a assuré que le Mali, à l’instar d’autres pays, poursuit résolument l’objectif d’élimination du Sida de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2030. Selon lui, certains pays africains comme le Botswana, le Rwanda, la Tanzanie et le Zimbabwe ont déjà atteint les objectifs «95-95-95».

Cela signifie que ces pays ont pu diagnostiqué 95% de toutes les personnes séropositives, fournir un traitement ARV à 95% des personnes diagnostiquées et obtenir une charge virale indétectable pour 95% des personnes traitées. Cela montre également que la fin du Sida d’ici 2030 est possible si nous agissons ensemble avec audace, a-t-il commenté. À condition que les pays restent inflexibles dans leur engagement en faveur des actions qui apportent de véritables changements dans la lutte contre ce fléau.

Le directeur pays d’Onu-Sida, Marc Saba a assuré de l’engagement de son institution à continuer d’accompagner le Mali dans cette lutte. Le secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le VIH/Sida (HCNLS), Dr Ichiaka Moumini Koné a estimé que personne ne doit être laissée pour compte. Le commandant  du 34è régiment du Génie militaire, le lieutenant-colonel Mohamed Lamine Doumbia a invité ses frères d’armes à participer activement aux activités prévues durant cette semaine thématique.

Pour lui, chaque geste compte et il essentiel de poursuivre nos efforts de sensibilisation et d’éducation. «Ensemble, faisons preuve de solidarité et d’engagement pour lutter contre le VIH/Sida», a t-il soutenu, ajoutant que ce défi exige une mobilisation collective, une union de nos forces pour protéger notre santé ainsi que celle de nos concitoyens.

Fatoumata NAPHO

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