
L’objectif est de contribuer à la réduction de la migration irrégulière
La cérémonie, présidée par le premier responsable du département, Mossa Ag Attaher, en présence du chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrants (OIM), Boubacar Seybou et de plusieurs personnalités, s’est déroulée vendredi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB).
L’objectif est de contribuer à la réduction de la migration irrégulière à travers l’information et la sensibilisation en vue de faire prendre conscience aux jeunes et à leurs communautés les risques et dangers du phénomène. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a indiqué que le migrant irrégulier est aujourd’hui une femme, de plus en plus. «Le migrant irrégulier est un homme, comme toujours. Le migrant irrégulier est devenu un enfant mineur, c’est la nouveauté», a déploré Mossa Ag Attaher.
D’après le ministre, c’est au péril de leur vie que les jeunes se jettent sur les routes de l’aventure au mépris de leur sécurité, de leur dignité, de leur vie. Il a relevé que les statistiques liées à la tragédie de la migration irrégulière sont macabres et parlent d’elles-mêmes. En effet, selon les estimations de l’OIM, de 2014 à septembre 2024, 67.000 personnes sont mortes ou portées disparues sur les routes périlleuses de la migration irrégulière. En 2023, la même source fait état de 8.606 décès sur les routes migratoires. «Le nombre d’assistances aux rapatriements volontaires de nos compatriotes en situation de détresse dans certains pays d’accueil et de transit, nous avons battu, en cette année 2024, les records des cinq dernières années avec plus de 8.000 personnes rapatriées», a relevé le ministre Mossa Ag Attaher.
Abondant dans le même sens, le chef de mission de l’OIM s’est félicité de cette initiative visant à informer et à protéger les jeunes face aux dangers d’une migration irrégulière souvent fatale. Boubacar Seybou a fait savoir que le Mali est à la fois un pays d’origine et un carrefour de transit pour de nombreux migrants cherchant à rejoindre l’Algérie, la Libye, le Maroc ou même à traverser la méditerranée pour l’Europe. D’après lui, beaucoup d’entre eux empruntent des voies irrégulières au péril de leur vie. «Ce phénomène entraine de nombreuses tragédies humaines et la route de la méditerranée centrale demeure la plus meurtrière au monde», a souligné Boubacar Seybou, ajoutant que des discussions sont en cours pour encourager les investissements productifs de la diaspora dans les secteurs verts et les énergies renouvelables.
Pour sa part, la représentante de l’Union européenne notera que cette quête de vie meilleure expose les jeunes à des dangers immenses. «Chaque jeune qui quitte le Mali emportant avec lui ses talents et son énergie, est une opportunité manquée pour le développement collectif», a alerté Evi Russo. Quant à l’ambassadeur de l’Italie au Mali, il a annoncé que son pays a plusieurs programmes sur la migration dans le nôtre. «80% des femmes ont été violées et 90% des hommes qui arrivent ont été torturés», a souligné Stephano Antonio Dejak.
Le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur s’est, lui, réjoui de cette initiative prise par le département pour contrer ce fléau. Habib Sylla a invité les jeunes à croire en eux-mêmes et à leur pays pour réussir.
Namory KOUYATE
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