
Son élaboration s’inscrit en droite ligne de la vision du président de la Transition, le colonel Asimi Goïta
La cérémonie d’ouverture de cette
importante rencontre a eu lieu, lundi au Palais de la culture Amadou Hampâté
Ba. Pendant deux jours, les acteurs du livre et
différents anciens responsables du secteur de la culture et de l’éducation mèneront
des débats afin de formuler des recommandations. Ce qui permettra d’aboutir à
une vision consensuelle du secteur du livre.
Celle-ci contribuera à définir une
politique et une stratégie de développement du secteur. Ce, pour permettre au
livre d’être un réel outil de développement économique et culturel,
d’affirmation de la souveraineté nationale, de promotion des libertés
individuelles et de la diversité culturelle et linguistique.
Selon le ministre de l’Artisanat, de la
Culture, l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, qui présidait
la cérémonie d’ouverture de cet atelier, la finalité du document est d’être un
outil de référence, un outil de décision. Pour lui, la cérémonie marque une étape
capitale dans la mise en œuvre d’une vieille recommandation, celle formulée en
1978 par le Séminaire national des bibliothécaires de doter le pays d’une
politique nationale du livre et de la lecture.
L’élaboration de cette politique nationale du
livre et de la lecture s’inscrit en droite ligne de la vision du président de
la Transition, le colonel Asimi Goïta : c’est-à-dire «celle de bâtir une société
malienne, intellectuellement épanouie, surtout une jeunesse instruite,
confortablement armée pour affronter les défis contemporains».
Socle de
l’enseignement moderne, le livre est un puits intarissable de connaissances,
une source permanente de savoirs, transmis de génération en génération afin de
fortifier la mémoire de l’homme et d’asseoir son identité. Et le ministre
d’expliquer qu’ainsi, la Librairie populaire du Mali a été inaugurée le 22 août
1961. Sa création visait à rétablir l’intégrité morale et intellectuelle des
nouveaux citoyens les affranchissant du joug assimilationniste du colonialisme.
Le secteur du livre a été doté progressivement
d’infrastructures, de politiques de lecture innovantes telle l’Opération
lecture publique à la fin des années 1970, le livre au Mali a joué un rôle précurseur
dans l’organisation de manifestations culturelles comme la Folima. Des maisons
d’éditons ont vu le jour s’imposant comme des espaces de réflexion, d’échanges,
d’émancipation culturelle et d’éducation. La chaîne des métiers du livre s’est
constituée, de l’auteur au libraire en passant par les professionnels de l’édition.
Le ministre Guindo reconnaît que le livre est
un secteur en crise qui peine à faire vivre ses acteurs, qui a besoin d’un
cadre stratégique de développement voire d’une Politique nationale sectorielle.
Il confirmera aussi que notre pays a accompli de gros efforts durant des décennies
pour rendre accessibles les livres aux Maliens et en particulier aux élèves.
Le Réseau de lecture publique, celui des bibliothèques scolaires, les Centres de lecture et d’animation enfantine de commune (Claec) et les dons de livres des partenaires au développement peuvent soutenir ce propos. Malgré tous ces efforts, les livres demeurent peu accessibles au grand public dans notre pays. D’où la nécessité d’élaborer des stratégies pour l’accès du livre au plus grand nombre de lecteurs.
Youssouf DOUMBIA
Un artiste plasticien à la une : ainsi peut on dire du parrain de l’année de la culture pour ce mois de juillet. Pur produit de l'Institut national des arts (INA) de Bamako, Boubacar Doumbia est à l’initiative géniale de la création d’une entreprise d'artisanat à Pélengana (Commune ru.
L’année 2024 a été marquée par le 30è anniversaire de la société. Et malgré une légère baisse des recettes, le résultat net est satisfaisant et reste dans la fourchette des trois dernières années.
«Bini Bana», littéralement on n’échoue plus. Pour le jeune réalisateur, Zaidou Coulibaly, ce long-métrage de 90 minutes est à la lisière du documentaire et de la fiction. Le cinéaste a rencontré la presse, mardi dernier à la Maison des jeunes, pour annoncer la sortie officielle de ce fi.
Ces journées proposeront des projections de films emblématiques, une exposition des photos et trophées retraçant sa carrière ainsi que des conférences-débats. Un monument sera bientôt érigé à Bamako avec la statue du cinéaste.
Le réalisateur et ancien ministre Cheick Oumar Sissoko propose avant tout de remettre notre secteur cinématographique et audiovisuel sur pied, en privilégiant la gouvernance sur différents aspects. Il suggère de fusionner les deux entités qui gèrent actuellement le cinéma (CNCM et le FAIC).
Le Bureau malin du droit d’auteur (Bumda) a choisi la veille de la fête de Tabaski, période de grandes dépenses pour les chefs de famille, pour exprimer sa solidarité à l’endroit d’une quarantaine d’artistes..