Littérature : JELMA souffle ses 7 bougies

Ces jeunes passionnés de littérature multiplient les actions et initiatives d’encouragement envers d’autres jeunes à s’essayer à l’écriture. Mais tentent surtout d’apporter par la réflexion la solution à la problématique du livre dans notre pays

Publié lundi 29 mai 2023 à 07:28
Littérature : JELMA souffle ses 7 bougies

Le livre est important dans la conscientisation d’un peuple

 

Le mouvement dénommé Jeunes esprits de la littérature malienne (Jelma) a célébré, samedi dernier à la Bibliothèque nationale, le 7è anniversaire de sa création sous le thème : «Le secteur du livre au Mali : défis et perspectives». La cérémonie était présidée par le directeur général de l’école spéciale de commerce, d’administration et de l’entreprenariat et parrain  de l’évènement, Mohamed Lassana Doumbia, en présence du président du mouvement Jelma, Modibo Ibrahima Kanfo, et des membres du mouvement.

Il est utile de préciser que le mouvement Jelma a été créé en mai 2016 par les jeunes passionnés des lettres avec pour objectifs de promouvoir l’écriture partout au Mali, de valoriser la culture malienne, mais aussi d’inciter les jeunes à la lecture, à l’écriture, mais aussi à la culture de l’excellence dans le pays. Jelma compte aujourd’hui plus d’une centaine de membres à Bamako et dans d’autres régions du pays.

Selon son président, l’idée de création du mouvement a pris corps après le constat que le secteur du livre n’est pas mis en valeur au Mali. Mais aussi du fait que de nombreux sujets d’actualité échappent aux écrivains. Modibo Ibrahima Kanfo de souligner que les écrivains ont un rôle à jouer et des contributions à apporter dans la construction de l’édifice national. Ajoutant que depuis sa création, le mouvement a enregistré des résultats tangibles. Pour l’anecdote, il faut retenir qu’au départ, notamment au moment de la mise en place de Jelma, aucun membre du mouvement n’avait couché ses idées sur les pages d’un livre.


Aujourd’hui, le président de Jelma lui-même est l’auteur de deux livres et les membres du mouvement ont à leur actif plus d’une cinquantaine de livres, mais aussi plus d’une vingtaine de néologismes émergés et une dizaine de prix remportés. à cet effet, le président du mouvement a expliqué qu’aujourd’hui, on ne peut pas parler de l’évolution de la littérature malienne sans parler de l’apport de son mouvement. Donc le mouvement Jelma est entré dans l’histoire de la littérature malienne. Et de poursuivre que la place du livre dans un pays est la conscientisation. Il transmet aussi la connaissance de la culture, sensibilise et permet de nous remettre en cause pour pouvoir avancer dans la vie.

Se prononçant sur le thème, le président de Jelma dira que nonobstant de gros efforts, le secteur du livre n’évolue pas au Mali comparativement à d’autres pays. Pour lui, il est clair que le secteur du livre n’est pas accompagné comme il le faut alors qu’il fait face à de nombreux défis. L’écrivain de préciser qu’ils ont voulu organiser une conférence autour de la problématique du secteur à travers des propositions faites par les uns et les autres afin d’y trouver une solution. Cela pour un meilleur développement du secteur. Il a aussi fait sienne une boutade de nos compatriotes qui ont le sens de la dérision. «Si l’on veut cacher quelque chose à un Malien, il faut le mettre dans un livre». Mais, le mouvement  fait le pari que ses membres, notamment les jeunes passionnés de lettres découvriront les secrets cachés dans des livres. Il a invité tous les passionnés de la littérature à rejoindre Jelma pour le rayonnement du secteur du livre.

Pour sa part, le parrain a exhorté le mouvement à continuer ce travail important en faveur de la promotion de la littérature au Mali. Et d’ajouter qu’il est particulièrement impressionné par l’engagement du mouvement à encourager les jeunes écrivains, mais aussi à leur offrir des opportunités de développement de leur talent. Pour lui, c’est indéniablement grâce à des initiatives comme celle de Jelma que nous pouvons garantir l’avenir de la littérature dans notre pays.

Amsatou Oumou TRAORE

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