
Le président de la Commission, Ousmane Issoufi Maïga (g) et le patron du HCC, Mamadou Satigui Diakité
La séance de travail était coprésidée par le Chef de l’institution Mamadou Satigui Diakité et le président de la Commission, Ousmane Issoufi Maïga.
L’ancien Premier ministre a indiqué que le siège du HCC est plein d’histoire et de symbole pour le Mali. Ousmane Issoufi Maïga ajoutera que c’est également un haut lieu de consultations et de concertations sur les grands sujets de la vie de notre nation. «Nous sommes témoins de votre contribution significative à l’animation de la vie institutionnelle du Mali, à vos réflexions qui expriment les préoccupations profondes de nos compatriotes», a-t- il souligné.
Selon lui, il revient vers l’institution pour exposer les grandes lignes d’une nouvelle mission assignée à son équipe. La Commission, a expliqué le président Maïga, est chargée d’élaborer les textes devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, la paix, la réconciliation nationale, la cohésion nationale et au vivre ensemble au Mali. Pour lui, la série d’écoutes et d’échanges avec à la clé des propositions utiles et pertinentes des représentants des couches socio-professionnelles ont servi de boussole lors de la rédaction de l’avant-projet de la Charte.
«Il s’agissait pour la Commission d’être la plus inclusive et participative possible», a clarifié Ousmane Issoufi Maïga, affirmant que les contributions du HCC figurent en bonne place. Auparavant, le président du Haut conseil des collectivités s’était réjoui de cette visite pour échanger avec les membres de l’institution. Mamadou Satigui Diakité a fait savoir que cette volonté politique fera le bonheur du citoyen malien. De son avis, cette rencontre vise à expliquer et à commenter le travail abattu dans le cadre de la recherche de la paix et de la réconciliation au Mali. Au chapitre des réactions, les membres du HCC se sont intéressés aux notions des collectivités, de démocratie et de développement local.
Par ailleurs, ils ont souhaité la prise en compte des mécanismes endogènes de la résolution des conflits par les collectivités et la clarification de certains articles. En réponse, le rapporteur général de la Commission, Boubacar Sow a émis le vœu que la réconciliation soit effective sur l’ensemble du territoire national. Enfin, la Commission, par la voix de son premier responsable, recevra les suggestions du HCC afin qu’elles soient incorporées dans le document final.
Namory KOUYATE
Dans un entretien à bâton rompu qu’il a accordé à l’Essor, Dr Boubacar Bocoum s’exprime sur la question. Professeur chargé d’enseignement en droit communautaire à l’université Kurukan fuga de Bamako (UKB), il livre sa recette pour une cohabitation sans heurts entre les deux organisa.
En visite dans notre pays samedi dernier, le Président de la République du Ghana, John Dramani Mahama, se dit ouvert au renforcement de la coopération économique avec le Mali. Il s’attachera aussi à créer un climat de confiance et de respect mutuel entre les dirigeants de la Confédération .
A la sortie de la séance de travail, ce samedi à Koulouba, le Président de la République du Ghana, John Dramani Mahama a confié à la presse la nécessité de la dynamisation de la grande commission mixte entre le Mali et son pays. Laquelle a tenu sa dernière réunion en 2011 à Accra.
Des personnes bien formées qui connaissent les causes, les conséquences et les interactions de ces phénomènes sont nécessaires pour déconstruire les fausses idées entretenues à dessein pour déstabiliser nos pays.
Ces institutions ont envoyé par anticipation leurs contributions à l’amélioration du contenu de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, avant même la séance d’écoute. Cette diligence a été saluée par le président de la Commission de rédaction du document, Ousmane Issou.
Dans un communiqué rendu public le 24 février dernier, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, indique avoir suivi avec surprise, la publication du Département de l’efficacité gouvernementale des États Unis d’Amérique, le 15 février 2025, sur les rés.