De mémoire d'homme à Bourem, tel cas ne s'est jamais présenté. Si aucune perte en vies humaines n'a été enregistrée, les dégâts matériels sont énormes. Des maisons effondrées, des bagages sous les décombres ou emportés par les eaux, des lignes électriques à même le sol et des ponts endommagés.
À cela s'ajoutent les digues des plaines rizicoles du Gourma et des îles qui ont complètement cédé sous la puissance des eaux du fleuve. Toute chose qui risque de compromettre la campagne agricole, notamment les cultures irriguées.
Le jeudi 5 septembre dernier, une mission de la commission de supervision des catastrophes et nuisances conduite par le préfet du Cercle, Kassoum Sanogo, et composée du maire de Bourem, du commandant de brigade, de certains chefs de service, de la représentante de la Cafo, du représentant du conseil communal et de la presse, a sillonné les quartiers de la ville pour voir de visu l'état des désagréments causés après les fortes pluies de la veille.
Le constat est amer au vu des nombreuses maisons tombées ou menacées. Les autorités locales et responsables de corporation ont apporté un soutien moral aux victimes. Une commission de recensement a été mise en place pour la circonstance et a commencé un travail important consistant à recenser toutes les victimes.
Après quatre heures d'horloge de compassion, la mission s'est déportée à la préfecture où les membres ont été invités à suivre avec une attention particulière le plan d'actions prévues pour y faire face
Tidiane A TOURÉ / AMAP - Bourem
À Bourem, les épreuves écrites du Baccalauréat, session de juin 2024, ont démarré ce lundi au Lycée Aïchata Alassane Cissé.