
62.448 candidats ont été autorisés à faire le concours dans 12 centres repartis sur toute l’étendue du territoire national. Ils composent dans de nombreuses filières
Le coup d’envoi des épreuves des concours directs de
recrutement dans la Fonction publique d’état, au titre de l’exercice budgétaire
2021, a été donné, le week-end dernier, par le Premier ministre, Choguel
Kokalla Maïga, au lycée Ba Aminata Diallo (LBAD).
Ces concours se déroulent sur toute l’étendue du territoire
national. Ils sont 62.448 candidats inscrits à composer dans 12 centres du
pays, dont 6 à Bamako pour 1.271 salles d’examen. 2.528 surveillants ont été
mobilisés pour surveiller les candidats dont 1.426 à Bamako. Les concours se dérouleront
les 19, 20, 26 et 27 février et les 5 et 6 mars 2022 dans les centres d’examens
de Bamako, Kayes, Ségou, Sikasso, Mopti, Tombouctou et Gao.
Ils concernent
toutes les catégories (A, B2, B1 et C) et presque tous les secteurs.
L’administration générale, les affaires étrangères, l’action sociale,
l’agriculture et le génie rural, les eaux et forêts, les arts et la culture,
les constructions civiles, les douanes, l’élevage, les finances, les impôts,
l’industrie et les mines sont les filières dans lesquelles les candidats
composent. Il y a aussi l’information, l’informatique, la jeunesse et les
sports, les ressources humaines, la santé, les statistiques et le trésor.
Le LBAD accueille 1.930 candidats repartis entre 36 salles et 72 surveillants ont été mobilisés pour les surveiller. C’est à 8 heures que le chef du gouvernement a ouvert la première enveloppe contenant les sujets de l’épreuve technique du concours dans la salle. L’épreuve technique du jour qui avait comme coefficient 2 pour une durée de 3 heures était destinée au corps des «ingénieurs de l’agriculture et génie rural».
«De quels facteurs
faut-il tenir compte pour réussir l’adaptation d’une espèce de culture à un
milieu différent de son milieu habituel ?», «Quelles sont selon vous les principales
difficultés auxquelles sont confrontés les producteurs de coton au Mali
maintenant?» et «Dans la formation du rendement d’une culture, quels sont les
facteurs qui jouent un rôle déterminant ?» étaient les différents sujets. Les
candidats devraient traités tous les sujets pour obtenir 20 points.
Pour le Premier ministre toutes les dispositions ont été
prises pour que la transparence du concours soit de règle et pour que le plus
grand nombre de Maliens puissent accéder aux différents centres d’examens sans
risque de faire de longs déplacements du fait de l’insécurité. Cela justifie,
selon le chef du gouvernement, le rajout des centres d’examens de Tombouctou et
de Gao. Et de rappeler que «la première force d’un homme et d’une femme est la
confiance en soi-même et le travail». Ayez confiance en vous mêmes dans la
transparence et dans l’honnêteté.
Que les meilleurs gagnent», a-t-il déclaré,
avant de déplorer le fait que le concours de la Fonction publique de l’état n’a
pas pu se tenir en 2021 pour cause de Covid-19. Le Premier ministre Maïga a
aussi précisé que le gouvernement a voulu réparer cette injustice par
l’organisation de ce concours. Et d’ajouter que les syndicats ont négocié une
prolongation de l’âge de la retraite. Le gouvernement a accepté cette
proposition en limitant l’âge de présentation au concours de 3 ans. Enfin, il a
invité ceux qui ne seront pas admis à ne pas baisser les bras parce qu’il y
aura un autre concours en 2022, mais aussi des opportunités d’emplois dans les
secteurs spécifiques des départements ministériels, dans le privé et dans les
organisations.
Rappelons que le Premier ministre était accompagné des membres du gouvernement, notamment Mme Diawara Aoua Paul Diallo (Travail, Fonction publique et Dialogue social), Mme Djéminatou Sangaré (Santé et Développement social), Ibrahim Ikassa Maïga (Refondation de l’état, chargé des Relations avec les institutions), Modibo Koné (Environnement, Assainissement et Développement durable), Mme Fatoumata Sékou Dicko, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques et institutionnelles) et Youba Bah, ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’élevage et de la Pêche.
Sidi WAGUE
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