«Au lieu que les producteurs de coton en bénéficient, eux-mêmes, ce sont les organisations, qui étaient mises en place, qui en profitaient. Ce qui a contribué à polluer l’atmosphère entre les acteurs», a relevé le ministre Keïta. Selon lui, d’autres problèmes du secteur ont trait à l’augmentation du prix des intrants sur le marché international et à la pandémie de la Covid-19, à cause de laquelle «il n’y avait pas de transport et les unités industrielles aussi ne fonctionnaient pas».
Le responsable du département du Développement rural a également souligné que le coton est un produit stratégique dans le développement de notre pays. «L’état soutient beaucoup le secteur. Mais, il faut reconnaitre que depuis un certain temps, du fait de contraintes externes et internes, le secteur coton connait beaucoup de crises qui entrainent le boycott», a regretté Modibo Keïta. étayant ses propos, il dira qu’il y a une année, les gens ont refusé de produire le coton.
à ce propos, il expliquera que les acteurs et le gouvernement essaient de poser le bon diagnostic des raisons des crises au niveau du secteur. D’après Modibo Keïta, il y a eu des rencontres au niveau des régions dont les conclusions ont servi de base de travail au niveau national. Ajoutant qu’au terme de ce fora, les participants ont formulé des recommandations pour essayer de trouver une solution à ces contraintes externes et internes. «Lorsque cette communication écrite va être adoptée en Conseil des ministres, elle permettra à l’état de trouver une solution définitive à ces problèmes. Parce qu’on va internationaliser la fonction approvisionnement d’engrais au niveau de la CMDT», a dit le ministre Keïta. Il s’agit également, pour lui, de faire en sorte que l’on ne puisse plus connaitre ces problèmes qui constituent des freins au développement de notre filière coton.
Bembablin DOUMBIA
Les rideaux sont tombés, lundi dernier, sur les travaux de la phase communale du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale en Commune I du District de Bamako..
La mise en place de cette organisation par les chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger est en train de porter ses fruits. La preuve ? Les récentes opérations communes menées par les Armées des trois pays ont donné des résultats probants.
D’autres appuis vont suivre. Un vaste programme de réhabilitation des infrastructures de la 8è région administrative du pays qui est en planification sera lancé bientôt.
Les auto-écoles trouvent des arrangements avec les agents chargés du permis de conduire pour que leurs candidats puissent obtenir ce document. Cette situation n’est pas sans conséquences sur la sécurité des usagers de nos routes. Selon les statistiques officielles, une personne est tuée tout.
Ces assises qui ont débuté samedi se tiennent du 13 au 15 avril sur toute l’étendue du territoire national. Elles mobilisent toutes les couches socio-professionnelles du Mali autour d’un dialogue direct, franc et sincère entre Maliens en vue de résoudre les conflits latents ou manifestes po.
Pour le chef de l’État, toutes les voix doivent être écoutées et tous les avis doivent pouvoir s’exprimer lors de ce dialogue qui démarre ce 13 avril.