Le ministre Sy Savané et sa délégation ont visité les calsses et les œuvres produites par les élèves
Le ministre de
l’Éducation et les diplomates ont traversé le fleuve «Djoliba» à bord d’une
pirogue, à partir de Badalabougou, pour se retrouver sur l’Île. Le beau
parterre de personnalités a été accueilli dans cette école insulaire par les
responsables scolaires et les élèves sous les notes musicales des «Scouts
fanfare» de Lafiabougou. Le ministre Sy Savané et sa délégation ont visité les
classes et les œuvres produites par les élèves. La visite était guidée par le
directeur de l’école, Broulaye Konaté.
Pour mémoire, l’école de l’Île de Dialagoun, créée en
2017 avec 47 élèves, s’appelait le Centre d’apprentissage informel. La
Coordinatrice de l’association «Karma» qui signifie respect, la française Mme
Marie Garnier est l’initiatrice principale de la création de cet établissement
scolaire. À partir de 2022, le Centre a été transformé en une
école publique fondamentale qui a pris la dénomination de l’école fondamentale
publique de l’Île de Dialagoun.
L’établissement accueille 262 élèves dont 147
filles, repartis dans 6 classes pour 6 enseignants. Cette école a la
particularité de voir les cours dispensés en plein air, mais aussi de disposer
de 3 volets d’enseignement à savoir : l’enseignement du programme officiel à
travers la méthode active, la protection de l’environnement et la transmission
des savoirs locaux qui est l’enseignement de la langue bozo, la poterie, le
bogolan, l’agriculture bio, l’élevage, la danse et le tri des déchets
plastiques.
L’enseignement se fait par la méthode active,
c’est-à-dire que tous les apprenants sont mis au centre de leur apprentissage.
Les élèves joignent la théorie à la pratique. Ils font la poterie, des dessins
sur le bogolan et s’initient aux contes. L’établissement possède deux pirogues pour transporter
les élèves dans les campements des quartiers riverains : Badalabougou,
Magnambougou, quartier TFS (Sans fil) et une île voisine (Île des manguiers).
Dans cette école qui relève du Centre d’animation pédagogique (Cap) de
Torokorobougou et de l’Académie d’enseignement (AE) de Bamako rive droite, le
cousinage à plaisanterie reste une valeur sociale bien ancrée.
Élève de 6è année à l’école de l’Île de Dialagoun,
Aminata Koné exprime sa fièrté de pouvoir confectionner le bogolan avec ses
camarades. «En plus de la théorie en classe, j’aime la pratique, car elle
renforce mon apprentissage et ma connaissance», s’est-elle réjouie. Le Club des ambassadeurs et consuls accrédités dans
notre pays a remis un chèque de 2 millions de Fcfa au ministre Sy Savané
pour investir dans les activités
pédagogiques et le transport des élèves.
L’ambassadeur
de Palestine au Mali et doyen du corps diplomatique, Hady Shebly, a rappelé que
l’idée de visiter cet établissement scolaire a été nourrie lors du Bazar
diplomatique, organisé au Centre international de conférences de Bamako (CICB).
Cette école insulaire, se réjouit le diplomate palestinien, permet aux élèves
de découvrir leur talent.
Pour le ministre chargé de l’Éducation, l’appui financier du Club des ambassadeurs et consuls consolide l’exemplarité de la coopération avec les pays de ces diplomates accrédités au Mali. «Si les enfants ont besoin d’être sécurisés pour apprendre dans les meilleures conditions, les écoles aussi ont besoin d’être éclairées. Des mesures seront prises pour protéger cette école insulaire contre les intempéries et les inondations», a promis le ministre Sy Savané.
Sidi WAGUE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
