
Très souvent, les prix des denrées s'envolent pendant le Ramadan
Les hadiths relèvent que «le jeûne a été prescrit à la communauté musulmane comme il l’a été aux peuples précédents». Allah, le Clément et Miséricordieux exige de ceux qui remplissent les conditions de l’observer pendant le Ramadan pour atteindre la piété. Le jeûne est donc l’un des cinq piliers de l’islam que la communauté musulmane observe depuis le début du mois bénit de ramadan.
Certains l’accomplissent dans des conditions extrêmement difficiles du fait de la conjoncture à nulle autre pareille, et de la crise énergétique (même si on ressent un léger mieux ces derniers temps). Ce qui préoccupe le citoyen lambda dont le portefeuille est pressuré par des dépenses incompressibles liées au mois sacré, c’est de pouvoir faire face aux charges.
La communauté musulmane de notre pays à l’instar de celles de plusieurs pays a débuté samedi dernier, le mois de ramadan. La période se déroule pendant que notre pays traverse une crise économique et énergétique malgré des efforts significatifs consentis par les autorités pour atténuer les conséquences.Au niveau du secteur commercial, notamment les environs de l’ancienne salle de cinéma Vox, Oumou Sow, une ménagère, patiente avant d’emprunter un véhicule de transport en commun (une Sotrama).
Elle exprime à qui veut l’entendre son désarroi moral de vivre des difficultés économiques accentuées par les dépenses du mois de Ramadan. «C’est une période difficile», ressasse-t-elle. Pour la ménagère, les prix des denrées alimentaires de première nécessité ne sont toujours pas accessibles à la bourse du Malien moyen. Même si à la différence des autres années où les prix prenaient l’ascenseur, cette année les prix du sucre et des céréales (riz et mil) ont connu une légère baisse.
Mais il est difficile pour les autorités de cerner la spéculation des commerçants à l’esprit uniquement mercantiliste, explique la bonne dame. Et d’en appeler à la chaine de solidarité, conformément à l’esprit et la lettre de la religion musulmane et surtout du ramadan. Son avis est largement partagé par la vendeuse de fruits Mariam Sangaré. Celle-ci fulmine contre la cherté des aliments de première nécessité principalement les fruits qui sont très prisés pour la rupture du jeûne. «On n’arrive même pas parfois à avoir des bénéfices. Avant, on achetait le panier de bananes entre 7.000 et 10.000 Fcfa.
CLÉMENCE DE LA TEMPÉRATURE- Maintenant, il coûte 18.000 Fcfa. Le carton de pomme est actuellement cédé à 30.000 Fcfa, contre 25.000 Fcfa pour une caisse de raisin. Même l’orange est aussi chère», détaille la marchande. Pour Dramane Sangaré, il faut espérer sur la clémence de la température durant tout le mois de ramadan. Il ne ressent pas pour l’instant de difficultés particulières, mais reconnaît que c’est un mois difficile pour les chefs de famille qui doivent faire face à de nombreuses dépenses.
Le ressenti de Zoumana Diakité est différent. Ce chef de famille, rencontré au Quartier du fleuve en Commune III du District de Bamako, pense que le Ramadan se passe bien pour le moment. Selon lui, avoir une santé robuste reste le plus important en cette période. Il se réjouit de la baisse légère des prix du sucre, du riz et du mil. «On achète le kilogramme de sucre à 650 contre à 750 Fcfa auparavant. Les autorités ont pris cette initiative pour rendre les produits plus accessibles actuellement», apprécie Zoumana Diakité. Amadou Traoré réside à Sébénicoro en Commune IV du District de Bamako.
Ce vétérinaire de formation explique l’exigence de s’organiser pendant le ramadan surtout quand on vit dans une grande famille. «J’essaie de m’organiser avant le début du mois de ramadan pour faire le plein en termes de provisions (sucre, riz, mil, huile). Si on attend le début du ramadan, les prix grimpent», souligne-t-il. Cependant, ce père de cinq enfants indique aussi s’imposer des restrictions budgétaires pour pouvoir faire face aux dépenses de la famille en cette période.
Le tailleur Moussa Traoré a trouvé une astuce pour accueillir le ramadan. Pour subvenir aux besoins actuels de sa famille, il s’est engagé dans une tontine. «Nous nous cotisons chaque mois. Cet argent sert à acheter du sucre, de l’huile, du mil pour les nécessités du ramadan», explique le père de famille. Selon lui, cette stratégie lui permet de compléter ses revenus insuffisants. Il se réjouit des conditions de jeûne cette année. «Il n’y a pas beaucoup de coupures d’électricité comme l’année dernière», dit-il. De son côté Mohamed Diarra, commerçant, avoue aussi traverser une période financière tranquille pour l’instant. Son commerce de thermos et autres glacières prospère en ce moment. Il arrive à subvenir aux besoins de sa famille.
Alima Nia Doumbia
Rédaction Lessor
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