
Boubacar Diané avec les responsables de l’EDM
Le
ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, a visité, vendredi dernier,
le poste de distribution de Sirakoro, la centrale thermique de la même localité
et celle de Balingué à Sotuba. Il était accompagné de certains membres de son
cabinet et du directeur général de la Société énergie du Mali (EDM-SA),
Abdoulaye Djibril Diallo.
Après
la visite des différentes installations, le ministre de l’Énergie et de l’Eau a
confié que c’est en chef d’orchestre qu’il est venu constater de visu les
conditions de travail des agents et les encourager à trouver rapidement une
solution à la crise énergétique qui n’a que trop duré. Boubacar Diané a rappelé
que cette crise sans précédent que notre pays connaît, est un défi immense à
relever. Pour lui, elle est loin d’être rédhibitoire parce que les Hommes
peuvent régler le problème. «Si la crise était due à une catastrophe naturelle,
on allait s’en remettre à Dieu. Mais ce n’est pas un fait de Dieu, mais plutôt
des hommes et des femmes», a-t-il dit.
Le
ministre a expliqué qu’avec l’ensemble du personnel, tout sera mis en œuvre
pour que la production normale puisse reprendre dans un bref délai. «Nous
allons satisfaire la demande des
populations. J’ai exhorté le premier responsable de l’EDM-SA à améliorer
rapidement l’existant», a confié Boubacar Diané. Et pour atteindre ce résultat,
il a assuré que le département est résolument engagé avec la direction de la
Société énergie du Mali à poser des actes dans l’immédiat. «On ne va pas
attendre. Il faut que les populations constatent un léger mieux. Je ne
demanderai non plus une chose impossible. Mais, mon constat est qu’il y a des
petits problèmes, s’ils sont résolus, il y aurait un léger mieux», a-t-il
assuré.
Le ministre Diané a invité chacun à jouer sa partition, du planton jusqu’au premier responsable d’EDM-SA. «Tout le monde doit œuvrer en ce qui le concerne pour satisfaire les populations, car personne ne viendra faire ce travail à la place des Maliens. Il incombe aux Maliens de trouver la solution à cette crise énergétique et c’est ce que nous allons faire avec l’implication de tout le monde», a-t-il conclu.
Abdoul Karim COULIBALY
Le constat est sans appel : des pratiques comme l’orpaillage par dragage en traitant le minerai avec du cyanure, altèrent la qualité de l’eau du fleuve. Les autorités compétentes entendent, désormais, dépasser la simple sensibilisation pour aller aux sanctions.
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