L’hôte du jour était venu faire le point d’une séance de travail qu’il a eue avec le ministre malien chargé de la Défense
Le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a reçu hier au palais de Koulouba, une délégation russe conduite par le vice-ministre de la Défense, Younous-Bek Evkourov. L’hôte du jour était venu faire le point d’une séance de travail qu’il a eue avec le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de corps d’armée Sadio Camara.
Même si rien n’a filtré de cette rencontre entre le Chef de l’État et le vice-ministre russe de la Défense, tout porte à croire que les personnalités ont discuté des questions de coopération militaire entre les deux pays. Pour rappel, Bamako et Moscou ont réaffirmé le raffermissement de leur coopération en matière de défense et de sécurité.
Aujourd’hui, on peut le dire sans se tromper que notre pays porte une très haute appréciation à la coopération militaire avec la Fédération de Russie. Pour preuve, les Forces armées maliennes (FAMa) enregistrent des succès importants sur le terrain avec le soutien de Moscou. Il est à rappeler que le Président Goïta avait rencontré le vice-ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le 3 juin dernier à Koulouba. Les deux personnalités avaient évoqué la coopération militaire entre nos deux pays qui se porte aujourd’hui à merveille.
Outre les équipements militaires, l’Armée malienne est épaulée par des instructeurs russes dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Notre pays et la Fédération de Russie entendent renforcer leur coopération dans d’autres domaines comme l’énergie, les mines, les transports, etc.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.