Lalla Badi, puisqu’il s’agit d’elle, est décédée hier au Centre hospitalier universitaire Nedir Mohamed de Tizi Ouzou (Algérie). Elle est née certes à Tamanrasset, mais elle est surtout la fille d’un Sahara sans frontières. Décédée à 88 ans, Lalla Badi est comptée parmi les précurseurs du genre musical Tichoumaren, une sorte de blues Touareg dont les thèmes évoquent avec force et tendresse les paysages mythiques du Sahara.
C’est pourquoi, il n’est pas rare d’entendre au Nord du pays que lorsque Lalla Badi chante ou danse, les frontières disparaissent, le désert parle....
Le patrimoine musical malien en général et celui des Touareg en particulier perdent un symbole, une virtuose du Tindi, cet instrument qu’elle joue à la perfection.
Au nom des autorités, le ministre Mamou Daffé a exprimé sa compassion à la famille biologique de l’illustre disparue, à la famille de la culture éprouvée et au public qui l’a connue et aimée.
Autre personnalité à nous quitter, c’est Iyass Ag Ayouba, patriarche de la Communauté Idahasak de Talataye, nous apprend un communiqué signé du chargé de communication du la Communauté. «Le défunt n’était pas seulement le patriarche de la communauté : il était un guide éclairé, un pilier moral, un sage respecté à l’échelle nationale et un symbole vivant de sagesse et de paix», poursuit le communiqué.
Rédaction Lessor
Pour la 1ère édition du Prix de la Fondation Orange, le trophée a été décerné à l’écrivaine Zeina Haïdara pour son livre intitulé : «Le silence des papillons». Ce prix d’une valeur de 3 millions de Fcfa a été initié par la Fondation Orange Mali pour encourager et accompagner les .
Le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, a présidé, la semaine dernière, la 18è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des ressources de l’éducation non formelle (CNR-ENF). C’était dans les locaux de cette structure. À cette occasion, il a.
La session extraordinaire du conseil d’administration de la Maison du Hadj s’est tenue, hier à son siège à Hamdallaye. La réunion était présidée par le représentant du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Famakan dit Sékou Dionsan, en présence du directeur génÃ.
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..