
Dans un entretien accordé au site de
l’Institut français, Mamou Daffé, le directeur du Centre culturel kôrè revient
sur les dynamiques et autres de ce partenariat bénéfique pour le secteur
culturel africain.
Ce changement s'est, tout d'abord, opéré au niveau de la
dynamisation et de la compétitivité des industries culturelles et créatives,
tout au long de la chaîne de valeur.
Il a appuyé le développement de l'économie
numérique en accompagnant les acteurs culturels dans leur transition digitale.
Il a aussi renforcé la résilience et la diversité des acteurs puisque c'est, à
la fois, un programme de financement, mais aussi de professionnalisation du
secteur. Enfin, il s'attaque au réseautage et à la mise en commun.
« De cette façon, le programme agit de manière
structurelle sur une longue période, tout en donnant le temps aux acteurs de
bien mûrir leur projet et de travailler en toute quiétude. »
Un second appel à projet a été lancé en
janvier. Il vise la valorisation des contenus créatifs en favorisant l'aide à
la création, la production, l'éducation à l'image, ainsi que le développement
des moyens de diffusion, mais aussi de distribution physiques et numériques.
Sur recommandation de l'Union européenne, il faut donner la chance à des
acteurs de gagner deux fois ce fonds, dans le but de les soutenir durablement.
Une vision qui permet d'accompagner à long terme les acteurs de ces projets.
Toute chose qui permet de sortir du schéma classique du financement.
Dans le
cadre du premier appel à projets relatif au Fonds de structuration des opérateurs
culturels sorti en 2021, les quinze meilleurs projets ont été sélectionnés pour
un financement sur trois ans. Le choix a été difficile parmi des centaines de
projets, venant de treize pays de l'Afrique de l'Ouest. Le second appel était, quant à lui, axé sur le
Fonds de valorisation des cultures ACP. Il s’agit d’un financement sur un an,
renouvelable une fois.
Le premier appel était très intéressant avec
un montant conséquent de150. 000 euros (soit environ 95 millions de francs CFA
par projet sur trois ans et couvrant plusieurs disciplines. Il y a des projets
anglophones, francophones et lusophones.
Synthèse de Y. DOUMBIA
Styliste et designer, Awa Méité affectionne les matières et les couleurs. Elle travaille étroitement avec des tisserands maliens et des artisans locaux du cuir ou des bijoux..
La problématique d’une présence juive au Mali, particulièrement à Tombouctou, est d’un examen difficile. Elle est même périlleuse, au regard d’une certaine intolérance ambiante. Les communautés concernées vivent dans le repli et le refoulement..
L’événement se tiendra au CICB.
Des sculptures en bois, des tableaux peints sur du papier de récupération et d’autres œuvres soutenues par une vidéo, dans laquelle l’artiste lui-même commente ses créations, représentent la trame d’une exposition qu’abrite la salle polyvalente du Musée national..
La prestation des marionnettes était au menu des activités du Masa.
C’est un instrument de musique traditionnelle des bambaras des Régions de Dioïla ou «Baninco» et de Bougouni. On le retrouve aussi chez leurs voisins des Communes de Koumantou et de Kolondièba. Leurs frères de Kolokani et de toute la partie nord de la Région de Koulikoro s’identifient ég.