
Depuis des décennies, un théoricien de la communication, le
Canadien Herbert Mac Luhan, a parlé du «Village planétaire» pour expliquer le
monde nouveau dans lequel nous vivons. L’instantanéité de la communication avec
tous les points du monde nous donne l’impression que nous vivons, aujourd’hui,
dans un seul village. La connexion universelle vue sous cet angle, nous guide
dans les décisions à prendre dans tous les domaines : l’histoire, la géographie,
les sciences sociales, politiques, la diplomatie, etc.
L’histoire nous apprend que le 18 juin 1940, le général
Charles de Gaulle est entré dans l’histoire mondiale, pendant la Deuxième
Guerre mondiale par l’Appel qu’il a lancé de Londres à l’endroit de tous les
patriotes français pour se joindre à lui et laver le déshonneur que l’Allemagne
nazie et Adolf Hitler avaient infligé à la France.
Le référendum pour faire adopter le projet de Constitution
par les Maliens est fixé au 18 juin 2023. Cette date rappelle l’acte héroïque
et patriotique de l’Appel du 18 juin 1940 du général Charles de Gaulle. Les
dates sont magiques.
Le général de Gaulle a dit : «Un grand homme est la
rencontre d’un événement et d’une volonté.» Cette affirmation transparaît dans
tout ce que fait le colonel Assimi Goïta. Il a redonné confiance aux Maliens.
L’appel à partir de Londres du 18 juin 1940 de Charles de Gaulle et l’appel à
venir j’en suis convaincu, du colonel Assimi Goïta, le 18 juin 2023, ont la même
mission historique de redresser un pays qui tanguait dangereusement.
Les dates éveillent en nous des souvenirs sur des grands
hommes passés de l’histoire du Mali. Souvenons-nous du roi songhoï Sonni
Aliber ou Sy (le sauveur) ? Il est né en 1464, il est mort en 1492.
Il est le bâtisseur du canal de Doïkiré toujours navigable. Ce cours d’eau
devait aboutir au fleuve Niger à Djenné. Vivement que les populations maliennes
reprennent ce projet historique pour que l’autosuffisance alimentaire devienne
une réalité.
Le mariage de la reine Fanta Damonzon Diarra de Ségou avec
le roi de l’historique royaume de l’Azawad ne nous interpelle-t-il pas ? Ne
devons-nous pas faire revivre l’entité du petit royaume sous forme de préfecture
ou de sous-préfecture de l’Azawad ? Les manipulateurs de nos archives
historiques par des services étrangers n’ont-ils pas utilisé le nom Azawad à
des desseins malveillants ?
Le Mali est exemplaire. Ne rayonne-t-il pas à travers le
monde, depuis l’historique assemblée que plusieurs rois de ce pays ont tenue
autour de Massa Soundiata Keïta, empereur du Mali, sur la plaine de Kurunkan
Fouga en 1236. La charte issue de cette historique réunion a valeur de première
codification des droits de l’Homme dans le monde. N’est-il pas temps de réaliser
l’Institut universitaire Kurunkan Fouga ? La première pierre de cette
institution culturelle n’a-t-elle pas été posée, il y a quelques années par les
autorités de notre pays ?
L’État est une continuité. Les autorités de la Transition
n’ont-elles pas le devoir de visiter le site de Kurunkan Fouga et de nous
promettre de construire l’Institut que nous attendons ? Ne serons-nous pas
alors à l’aise d’écouter tous les rappels historiques dans les discours
officiels sur Kurunkan Fouga ?
L’Université «Askia Mohamed» de Gao, l’Université «Sankoré» de
Tombouctou, l’Université «Cheickna Hammaoualah» de Nioro, l’Université Médine
de Kayes pourraient être conçues par l’association de tous les architectes du
Mali. Et ces œuvres pourraient être bâties par le génie militaire des Forces
armées maliennes (FAMa).
N’est-ce pas que depuis plusieurs années, une commission
nationale avait travaillé à situer toutes les tombes de nos rois ? N’avait-elle
pas délimité les champs de bataille où des héros de toutes nos ethnies sont
tombés à travers notre pays ? Autant de mausolées pourraient fleurir sur
les sites reconnus. Nos récits historiques, nos légendes, nos chansons épiques
seraient désormais «visuels» à travers le vaste Mali.
Sékou Oumar DOUMBIA
Rédaction Lessor
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