Décidons de ne plus faire des oeuvres de Victor Hugo, Lamartine, Alfred
de Vigny, la base de notre enseignement fondamental, secondaire-général,
technique. Cessons d’enseigner les auteurs étrangers dans les écoles et les
facultés. Promouvons un matériel didactique entièrement national. Le débat
actuel sur l’avant projet de la nouvelle
Constitution malienne devra, de mon point de vue, mettre l’accent sur les
faiblesses de l’école malienne.
Pourquoi ne pas garder obligatoirement les élèves sur les bancs jusqu’à
16 ans comme chez nos voisins comme la
Côte d’Ivoire? Cet âge limite peut figurer dans notre nouvelle Constitution. Tous les
Maliens ne seront il pas soulagés de revenir à l’école gratuite?
L’État malien ne semble-t-il pas se décharger sur les parents d’élèves ? Les tables bancs, les cahiers, les encriers, les uniformes, les ardoises, les livres, les craies ne sont-ils pas supportés par les parents ? Relevons la gageure de l’école malienne.
Les dangers de la circulation routière à Bamako: Il n’y a-t-il pas manque d’attention à la sécurité physique des
Maliens?
Les plaques des taxis et de la plupart des minibus Sotrama sont
illisibles. Ils sont dans un état pitoyable. La visite technique n’existe pas
pour eux. Les taxis phare unique, les minibus Sotrama phare unique, les cyclistes
et les motocyclistes sans phare sans feu rouge.
L’indiscipline est la règle générale dans la circulation routière. Les tricycles kata katani sans phare et sans feu rouge pullulent dans la circulation ; du crépuscule à l’aube. Ils mettent la vie de tous les Bamakois en danger.
Sékou Oumar DOUMBIA
Rédaction Lessor
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