Certaines vendeuses gagnent en moyenne 20.000 Fcfa par jour
Au-delà de son aspect religieux, le mois de ramadan est aussi marqué par des traditions culinaires particulières. Parmi elles, figurent la consommation et la vente de beignets de mil. Ce plat traditionnel est une spécialité appréciée par les jeûneurs. Alors, le beignet de mil communément appelé «fourou fourou ou gnomi» en bambara, devient incontournable dans les rues et marchés de la capitale. Et de nombreuses vendeuses reconnaissent que le commerce de cette friandise connaît un fort pic à cause de sa forte demande.
Ainsi, soutiennent-elles, la quantité de production augmente et le chiffre d’affaires grimpe naturellement jour après jour. Chaque vendeuse tente de tirer le maximum de profit de ce commerce florissant. Sanata Kéïta pratique cette activité depuis une décennie. Durant le mois de ramadan, la quadragénaire précise qu’elle augmente la quantité de production car sa clientèle s’élargit. «À l’ordinaire, j’achète 5 kilos pour la vente. Mais durant le mois de ramadan, je prépare jusqu’à 8 kilos de pâte de mil. Et la fournée est terminée avant 20 heures», confie-t-elle.
Comme elle, Mme Maïmouna Togo, rencontrée dans une ruelle à Magnambougou en Commune VI du District, gagne en moyenne 20.000 Fcfa par jour durant le mois de ramadan. C’est à partir de 16 h que notre interlocutrice s’installe et la vente commence entre 16h 30 et 17 h. «Deux unités de ces friandises sont vendues à 25 Fcfa. Et les gens achètent sans se plaindre», indique-t-elle, ajoutant que le processus de préparation de l’aliment vedette du moment n’est pas compliqué. «Le beignet est une nourriture purement africaine faite à base de petit mil moulu, mélangé à de la bouillie de riz. C’est très facile à faire et bénéfique en termes de santé et de revenus», dit la vendeuse.
DES BEIGNETS À BASE DE MIL- À quelques encablures de Mme Maïmouna Togo, se trouve Mme Aminata Diarra qui vend aussi des beignets à base de mil. Elle propose comme assaisonnement la sauce de pieds de bœuf. Une combinaison de plats prisée par beaucoup de jeûneurs, selon notre interlocutrice qui assure se frotter les mains. «C’est un mets purement malien et qui promet toujours. Figurez-vous que j’ai des clients qui quittent de l’autre côté du fleuve pour acheter mes plats. Voyez-vous à quel point c’est sollicité?», affirme-t-elle toute joyeuse.
Si certains ont pour activité principale le commerce de beignets, d’autres le font de façon saisonnière. C’est le cas de Mme Awa Dabo. «Je fais cette activité uniquement durant le ramadan. C’est pour moi l’occasion de faire goûter mes délices aux amateurs et me faire un peu d’argent», précise-t-elle. Idrissa Doumbia ne cache pas son amour pour ce mets. «À chaque rupture, j’en achète. Pour moi, il n’y a rien de mieux que des galettes pour la rupture», soutient-il. Et pour Yacouba Traoré, ces galettes sont devenues, au fil des ans, un aliment dont il ne peut se passer. Durant le mois de jeûne, précise-t-il, son amour pour la friandise va crescendo.
Les beignets sont en général fabriqués à base du petit mil, de riz, de maïs ou autres céréales. Malgré la multiplicité des personnes qui s’adonnent à ce commerce pendant le mois de ramadan, cette friandise reste tout de même très sollicitée. Ce qui fait que chaque vendeur parvient à tirer son épingle du jeu. Constatant que les exerçants de ce commerce se multiplient pendant le mois de ramadan, Yacouba Traoré exhorte les vendeuses à faire preuve d’hygiène dans la préparation de ce plat qu’il surnomme «plat culturel».
Le beignet de mil tant sollicité se consomme de plusieurs manières. Si certains l’aiment avec du kinkéliba, d’autres le préfère avec de la soupe, du lait caillé, du thé ou du café. Peu importe la manière, les amateurs restent convaincus qu’une combinaison parfaite du beignet est efficace pour gagner de l’énergie après une journée d’abstinence.
Siguéta Salimata DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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