
Dr Mamadou Traoré
De l’avis de Dr Mamadou Traoré, gynécologue obstétricien au
Centre hospitalo-universitaire (CHU) Gabriel Touré, elle est utilisée dans la
prise en charge des complications de l’avortement. Plus précisément, dit-il,
cette méthode est utilisée pour arrêter le saignement chez une femme qui
interrompt une grossesse et saigne ou pour enlever le reste des débris qui sont
dans l’utérus après une fausse couche.
L’aspiration peut être aussi une indication dans d’autres
circonstances, notamment à des fins de diagnostic. Il peut s’agir des tumeurs
qui sont au niveau de l’utérus pour
lesquelles on veut avoir une nature histologique. Dans ce cas, précise Dr Traoré,
l’aspiration est pratiquée et le contenu
est envoyé au laboratoire pour beaucoup plus d’analyses en vue d’avoir un
diagnostic beaucoup plus précis. L’aspiration est faite à l’aide d’une seringue
dans laquelle on va créer un vide pour recueillir le contenu qui est dans l’utérus.
Avant cette aspiration, la médecine utilisait le curetage.
Une méthode similaire à l’aspiration, mais avec une petite nuance. Cette méthode
de curetage utilisait plutôt des curettes qui permettaient de faire la prise en
charge des complications de l’avortement.
Mais au fil du temps, la pratique s’est avérée comme une manœuvre très dangereuse. Elle comportait
des complications, notamment des perforations utérines. Le spécialiste de
Gabriel Touré pense que c’est à la suite de cela que la prise en charge a été
améliorée par la mise en place de la méthode d’aspiration manuelle intra utérine
qui utilise plutôt une seringue.
Alors comment se déroule une aspiration ? Notre toubib
dit qu’il y a une seringue conçue pour faire l’aspiration, appelée seringue
d’aspiration manuelle intra utérine. Et de préciser que cette seringue est
composée d’un piston, d’un cran d’arrêt, d’un capuchon et des canules de différentes
tailles. Sur ce point, le gynécologue souligne que la canule est choisie en
fonction de l’âge de la grossesse.
C’est cette canule qui sera adaptée à la
seringue. Ensuite, il faudra créer un vide à travers la seringue et ensuite mettre
en place la canule d’aspiration. Une fois à l’intérieure de l’utérus, il faut
libérer le vide.
Ce qui va permettre
avec les mouvements de va et vient, mais aussi de rotation d’avant en arrière
et de gauche à droite, de recueillir le contenu de l’utérus qui vient à la
seringue. Lorsqu’il y a une quantité assez suffisante dans la seringue, il faut
la désadapter de la canule et verser le contenu dans un récipient. Il faudra
procéder ainsi jusqu’à ce que l’utérus soit complètement vidé.
L’aspiration peut être également faite de façon électrique.
Cette technique est faite avec un aspirateur qui est conçu dans le bloc opératoire.
Un raccord sera adapté à la canule et dès
que le vide est créé le contenu de l’utérus peut être aspiré pour aller dans l’aspirateur
directement, mais à travers en ce moment le courant électrique. Le temps
d’intervention le plus souvent est de
courte durée (5 à 10 minutes). Dr Traoré précise aussi que le temps dépend
effectivement aussi de l’âge de la grossesse et du contenu de l’utérus. Pour
lui, le plus important c’est de vider complètement l’utérus.
À en croire notre spécialiste, la pratique peut aussi
comporter des risques. Le premier risque peut être le matériel qui doit être stérilisé
dans le cas contraire, cela peut créer une infection. Le deuxième peut être une
perforation de l’utérus lorsque la procédure n’est pas bien maîtrisée. Et cette
perforation de l’utérus peut avoir des complications beaucoup plus graves en
fonction effectivement des organes atteints.
Dans les conditions normales et les normes de procédures du Mali, elle doit être faite sous anesthésie locale. «On applique une anesthésie locale au niveau du col qu’on appelle anesthésie paracervicale qui permet de rendre la procédure moins douloureuse», dit-il. Et d’indiquer que sous d’autres cieux, cette intervention se fait sur anesthésie générale ou carrément sous sédation.
Fatoumata NAPHO
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