L’Association
malienne des droits de l’Homme (AMDH), en partenariat avec la GIZ, a lancé,
hier à la Faculté de droit public (FDPU),
un concours entre les étudiants en droit et ceux en sociologie. Cela
dans le but de tester leurs connaissances sur la nature, la mission et les
recommandations de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR).
La
cérémonie s’est déroulée en présence du président de l’AMDH, Me Moctar Mariko,
du représentant de la GIZ, Aboubacrine Mahamar Maïga et du doyen de la FDPU,
Moussa Sangaré. Ce concours met en compétition les étudiants à travers des
articles de 4 pages sur les travaux et le mandat de la CVJR, sur le rôle que les organisations de la
société civile (étudiants, professeurs et la population) doivent jouer dans la
réussite du processus de justice transitionnelle au Mali.
Le président de
l’AMDH a rappelé que la CVJR a fermé ses portes le 31 décembre 2022 après le
dépôt de son rapport qui contient des recommandations fortes, notamment
l’indemnisation des victimes et la création des organes successeurs pour la
mise en œuvre desdites recommandations. C’est une constatation générale que les
travaux de la CVJR ne sont pas connus par la population en général et les
victimes en particulier.
«Il s’agit
pour nous d’œuvrer à faire connaître et éviter que tous les efforts accomplis
jusqu’ici ne tombent dans l’oubli», a expliqué Me Moctar Mariko. Et de préciser
aussi que le choix porté sur le milieu universitaire n’est pas fortuit puisque l’université
est un laboratoire scientifique de conception quantitative, de formation, de
sensibilisation et de diffusion à grande échelle.
Pour Me
Mariko, la compétition entre les étudiants sur le travail de la CVJR visait
à obtenir de meilleures notes possibles pour mieux faire connaître les
actions préconisées par celle-ci au cours de son mandat. Il a affirmé que les
victimes attendent depuis des années. D’où l’importance de cet exercice dont
les résultats serviront d’outil de plaidoyer auprès des autorités de la
Transition. «Nous sommes convaincus qu’une bonne mise en œuvre des
recommandations panserait des plaies et aiderait à la cicatrisation, la
réparation, mais demeure surtout une garantie à la non répétition», a dit
le président de l’AMDH.
Le représentant
de la GIZ a rappelé que le Projet d’appui à la stabilisation et à la paix au
Mali (PASP) entend donner à tous les acteurs de l’architecture de paix
malienne, notamment la CVJR qui est un partenaire clé, la possibilité de
contribuer à un processus de stabilisation et de paix inclusive.
Il a relevé que la GIZ soutiendra ce projet à bout. Le doyen de la FDPU a salué cette initiative avant d’inviter les étudiants desdits établissements universitaires à prendre part à cette compétition bénéfique et sans aucune exigence spécifique. Il a aussi rappelé que le premier bénéficiera d’une moto Djakarta et d’un ordinateur portable. Un ordinateur sera aussi offert au deuxième et le troisième aura une tablette.
Nahawa SANGARÉ
Rédaction Lessor
Au Mali, les entreprises féminines représentent moins de 10% du secteur privé et, malheureusement, la majorité d’entre elles évoluent dans le secteur informel..
Proclamée par la 38e session de la Conférence générale de l'UNESCO (novembre 2015), la Journée du patrimoine mondial africain (5 mai) est l'occasion pour les peuples du monde entier, et en particulier les africains, de célébrer le patrimoine culturel et naturel unique du continent..
Dans le cadre de ses opérations de rapatriements, et dans une démarche de soutien et de solidarité envers les ressortissants maliens en situation de détresse, le ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, en collaboration avec son partenaire l’Organisat.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 avril 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..
Huit personnes sont tombées dans les filets de la police de Ménaka: le chef de la centrale, le chef de dépôt, un agent de dépotage ainsi que des receleurs, tous pris en flagrant délit de vol et de vente de carburants de la centrale électrique de Ménaka..
Au cœur des enjeux politiques et sécuritaires au Mali réside un processus crucial : le Dialogue inter-Maliens (DIM), une tentative essentielle de transcender les divisions pour forger un avenir commun. On s’interroge : comment poser les véritables jalons d’une réconciliation et d’une paix.